lundi 30 août 2010

L'atelier des Marmitonnes # 30

Je suis dans ma troisième semaine de régime et je tiens bon malgré des écarts ce week end (mais comment résister quand on est avec des amis ??). Pour m'aider, ma MiniRikiki m'a préparé des délices d'écureuil, dont la recette se trouve dans ce livre (clic !).

Préchauffer le four à 180°.
Casser deux œufs en séparant le blanc des jaunes (ces derniers ne serviront pas).



Monter les blancs en neige


Briser grossièrement 80 grammes de noisettes (= 4 poignées environ pour ceux qui, comme nous, oublient systématiquement de racheter des piles pour la balance !!)



Mélanger aux noisettes 60 grammes de cassonade




puis 80 grammes d'amandes en poudre



Incorporer délicatement ce mélange aux œufs en neige puis répartir régulièrement sur une feuille de papier cuisson (directement sur la plaque du four ou dans un plat carré ou rectangulaire)



Enfourner 15 minutes. Dès la sortie du four, couper en petites portions.



Testé et approuvé avec un thé à la violette !


dimanche 29 août 2010

Le Coeur régulier d'Olivier ADAM

"Le ciel était si sombre, il me semblait qu'on l'avait éteint. Les oiseaux gueulaient parmi les roches nues et brisées. L'eau bouillonnait en contrebas, dans le fracas des galets entrechoqués, brassés par les vagues. Je me tenais tout au bord. Un pas de plus et c'était le vide. Un pas de plus et puis rien, j'étais le vide."

Voilà un livre dont je me suis saisie dès que je l'ai vu chez mon libraire, sans même le retourner pour en lire la quatrième de couverture. Il était grand temps que je lise mon premier Olivier Adam ! Une certitude : ce ne sera pas le dernier ... 


Dévastée par la mort de son frère, Nathan, Sarah abandonne subitement sa vie apparemment bien rangée pour partir sur les traces de celui qu'elle considérait comme son jumeau malgré leur année d'écart. Elle s'envole pour le Japon où Nathan a vécu quelques mois, où il semble s'être enfin (re)trouvé après des années d'errance, d'instabilité, de tourments. Elle s'installe dans un village tristement célèbre : c'est là que les désespérés se suicident en se jetant des hautes falaises. Elle se lie avec plusieurs habitants dont Natsume qui tente de sauver ces candidats au dernier saut en leur faisant une place chez lui, en les entourant de douces attentions, en leur transmettant sa sagesse.

Il m'a fallu 50 pages pour entrer dans ce récit mais ensuite je me suis laissée porter par les phrases longues, parfois peu ponctuée, qui traduisent les pensées cabossées, essoufflées, en quête de sens, de Sarah. La femme en apparence bien rangée se révèle être un double caché de Nathan : même lucidité extrême, même incapacité à entrer dans le moule, même rejet de la société, même noirceur de l'âme. Alors qu'elle est en quête de son frère, c'est vers elle-même, en elle-même que Sarah va aller. 
L'écriture d'Olivier Adam est très sensuelle, au sens premier du terme : tous les sens sont en éveil, le moindre mouvement du cœur est saisi, la plus infime émotion est mise en mot, la gravité est dépeinte avec finesse. La chronologie du récit est bouleversée comme le sont les pensées de Sarah puis, peu à peu, très lentement, on la sent s'apaiser, son "cœur" redevient "régulier" et le rythme du récit suit ces pulsations.
Le Cœur régulier est un très beau roman, de ces romans qui émeuvent sans jamais tomber dans le pathos, de ces romans qui mettent des mots là où, d'ordinaire, on bafouille. Les personnages fragiles, heurtés par la vie sont à la fois si proches et si autres qu'on ne peut qu'en être troublés.

2/7

samedi 28 août 2010

Boîte à déj' # 31

Reprise en fanfare du DBH (défi Bentô Hebdomadaire) de Capp' avec non pas un, non pas deux, non pas ... bref, avec 7 bentôs d'un coup !! Avec ça, si je ne suis pas prête pour la rentrée, c'est à désespérer :-) Un pique-nique avec nos amies belges a été l'occasion de déguster nos bentôs sous le soleil lillois :



En plat principal, 4 bentôs au contenu quasiment identique avec en vrac :

*  des roulés de jambon à la brousse
* des tomates cerises rouges et jaunes
* des rondelles de saucisson
* des dés d'emmenthal
* des bâtonnets de courgettes (crues) et de carottes
* des crevettes
* des pâtes



A cela s'ajoute un bentô de fruits (abricots et raisin) dans lequel se cachent quelques portions de fromage rond rouge :



Et pour le plaisir des petites et des grandes, un bentô de douceurs, à gauche :
Posted by Picasa

mardi 24 août 2010

Une Vie qui n'était pas la sienne de Juan José Millas

"(...) il se dit que parcourir clandestinement cet appartement revenait d'une certaine manière à marcher dans la tête de son ami. Peut-être que dans son lit d'hôpital, Manuel sentait les pas de Julio à l'intérieur de sa boîte crânienne. Peut-être qu'en mettant les pieds dans telle ou telle partie de l'appartement, il activait différentes parties du cerveau de son voisin (...)"

Première lecture de la rentrée littéraire 2010 et premier enchantement : c'est prometteur !

Quand Manuel sombre dans le coma après avoir été victime d'un  accident, la vie de Laura et Julio bascule alors qu'ils ne sont "que" ... ses voisins. Laura met soudain Julio à la porte ; ce dernier se réfugie alors en cachette dans l'appartement laissé vide de Manuel, dont il a la clé. Il devient ainsi l'observateur de la vie qu'il vient de quitter en écoutant les moindres bruits émanant de son ancien appartement, en même temps qu'il entre dans l'intimité de Manuel et découvre les petits secrets qui lui donnaient tant de prestance. Plus Julio pénètre la vie de Manuel au point de "devenir lui", plus il découvre ce qu'était en réalité sa propre existence jusqu'à lors.

Dès les premières pages, j'ai été emportée par ce récit, même si au début j'ai déploré l'absence de style en me demandant si c'était dû à la traduction. Étrangement, au fil de ma lecture, je me suis attachée à ce style, justement ... Le récit est mené à la 3è personne du point de vue de Julio, ce qui place le lecteur en incertitude constante, comme l'est ce personnage qui quitte une vie pour entrer dans une autre, à moins que ce ne soit pour entrer, enfin pleinement, dans la sienne ... Les motifs de la duplicité, de l'ombre traversent tout le roman et s'accompagnent d'une dialectique du réel et de la fiction finement menée. Les mises en abime sont elles aussi fréquentes, d'autant que Julio a un don pour raconter des histoires. Pour autant, le récit n'est pas du tout compliqué, bien au contraire, il coule avec une évidence surprenante, au vu de l'originalité de l'expérience vécue par les personnages. Comme Julio, le lecteur va de découverte en découverte mais n'en est pas vraiment surpris, comme si tout événement, bien qu'unique, était finalement bêtement prévisible.
Une Vie qui n'était pas le sienne se lit d'un seul souffle, prenant le lecteur par la main à la première page pour le lâcher à la dernière, avec en tête l'idée que sa vie peut être autre que ce qu'il croit ...



1/7

lundi 23 août 2010

La rentrée littéraire


L'an passé, je m'étais contentée de suivre la rentrée littéraire sur les blogs que je lis car, tout de même, tous ces livres, ça coûte un bras (voire les deux, vu le nombre de livres). Je ne me suis pas beaucoup enrichie en un an mais ,cette année, je me lance dans le défi 1% qui propose de lire ... 1% (c'est bien, il y en a qui suivent !) de cette rentrée littéraire, soit 7 livres. 

J'ai déjà fait une petite sélection de ce qui m'intéresse en surfant sur des sites de littérature mais la plupart des livres repérés ne sont pas encore sortis. J'ai donc fait un premier choix chez mon libraire, parmi les quelques livres déjà publiés : 





J'en ai déjà commencé un qui me plaît bien ! 
Posted by Picasa

dimanche 22 août 2010

Faire un régime, ce n'est pas forcément triste !

Une semaine de régime, déjà un peu de poids perdu (-1.6 kg) mais surtout de nouvelles envies de cuisiner ! Hors de question pour moi de manger des choses fades et tristes, hors de question également de me priver de tout : en faisant des menus sur la semaine, j'ai notamment réussi à garder mon morceau de fromage quotidien, héhéhé ... En surfant ici ou là, j'ai noté un tas de recettes qui entrent dans le régime que j'ai choisi et qui sont bien savoureuses, dont celle du clafoutis courgettes / chèvre / abricot dont l'original est ici.   

Bon, pour être honnête, mon plat n'a pas remporté l'unanimité mais 50 % des suffrages. Toutefois, comme nous étions 100 % à penser que j'avais mis trop d'abricots, je suis assez optimiste quant à une deuxième tentative ! 

Pour 4 personnes
Faire fondre une échalote dans un peu d'huile d'olive. Eplucher, couper 3 belles courgettes, les faire cuire doucement. Saler, poivrer. Verser un petit verre d'eau en fin de cuisson. 
Préchauffer le four à 200°.
Laver, dénoyauter, couper 2 abricots (pas plus !!) et les ajouter dans la poêle. Laisser cuire encore quelques minutes.
Dans un bol, fouetter un oeuf avec du sel, du poivre, du thym, une cuillère à soupe de crème faîche (à 15%), 50 grammes de chèvre frais
Répartir les courgettes aux abricots dans un plat, couvrir de la sauce.
Enfourner 30 minutes. 





A déguster avec une salade verte ! 
Posted by Picasa

vendredi 20 août 2010

Le grain de sel des Demoiselles # 20

J'ai profité d'une escapade à Paris hier :-) pour aller dans une célèbre librairie qui vend des livres d'occasion et j'ai craqué sur les très belles illustrations d'un album, en parfait état et vraiment pas cher ! 

Mission bouille de grenouille de Muriel Kerba raconte l'histoire de 4 enfants d'origines différentes qui vivent dans le même immeuble. Lorsque leur voisine du 3è, une vieille dame acariâtre, se casse la jambe, ils s'organisent pour lui rendre de petits services. Constatant que la vieille dame est triste parce qu'elle ne reçoit jamais de courrier, ils décident de lui en faire un ... spécial ... Afin qu'elle le découvre elle-même, ils mettent en place une véritable mission commando ...

Mes Demoiselles ont tellement aimé que nous l'avons lu 3 fois, rien qu'hier soir ! Les illustrations, composées de divers éléments (dessin, peinture, collages ...) sont superbes, voyez plutôt :

Le ton du récit (mené par l'une des enfants, Nouma) est drôle, vif, taquin. Je vous le recommande vivement !                                          
6/11






                                                                                                  

mercredi 18 août 2010

Roses jaunes et carnet rose ...

... ou le jour où j'ai été infidèle !
Hier, j'ai fait des infidélités à ce blog que j'aime pourtant toujours : pire, je lui ai fait un enfant dans le dos, là (clic !). Tout occupée à mon affaire, j'ai complètement négligé la date. Or, hier, ce blog a (enfin, aurait dû) fêter ses deux ans !!! Oups ... Je suis définitivement trop gaffeuse pour faire une bonne maîtresse :-))
Pour fêter l'événement même en retard, j'ai modifié le titre de ce blog en lui donnant (enfin ?) celui qui en fait son adresse et je vous prépare de nouvelles rubriques pour la rentrée !

mardi 17 août 2010

Le fond de la jarre d'Abdellatif Laâbi

"(...) le désir de redécouvrir sa ville s'impose à lui. La redécouvrir avec les yeux qui ont voyagé, avec le besoin de garder en mémoire ce qu'il risque de perdre si jamais des ailes lui poussaient réellement et l'emmenaient si haut et si loin qu'il atteindrait un point de non-retour. Jusqu'à maintenant, il vivait dans la medina comme dans un cocon. Il ne se posait pas la question de savoir comment était fait ce cocon et qui l'avait fait. Chrysalide parmi les chrysalides, il attendait avec une vague conscience le moment où il allait percer la douce enveloppe et se tenir au seuil de la lumière. Et c'est la traversée qui commence."

Je lis mais j'écris peu sur mes lectures en ce moment. Pourtant, j'ai de vrais coups de cœur, comme pour ce beau récit autobiographique !  

Quand on se penche pour apercevoir ce qui se trouve au fond de cette jarre, on est immédiatement saisi par une explosion d'images mais aussi d'odeurs, de sons, de couleurs. Quelle émotion ! Abdellatif Laâbi donne la parole à l'enfant qu'il fut. On parcourt Fès avec lui et on découvre les moindres recoins de la medina. S'offre alors au lecteur tout un monde foisonnant, étonnant, tantôt curieux, tantôt familier, drôle et sérieux tout à la fois. Fin observateur mais encore plein de naïveté, le narrateur-enfant (dont le récit est en partie à la troisième personne) s'étonne, s'amuse, se fait des frayeurs et le lecteur prend plaisir à regarder avec lui, par le trou de la serrure, vivre cette incroyable galerie de personnages. Peu à peu, l'innocence le quitte et il comprend la situation politique dans laquelle se trouve son pays. Il s'enflamme alors avec les siens et, là encore, le lecteur se trouve entraîné, attendant avec Namouss et sa famille des nouvelles du roi en exil ...  

J'ai beaucoup aimé ce livre et je remercie vivement BOB et les éditions Gallimard pour ce partenariat !

dimanche 15 août 2010

L'atelier des Marmitonnes # 30

Puisque le vilain mot "régime" est entré dans notre maison aujourd'hui, je peux encore vous montrer le gâteau d'avant-hier !! Je l'ai préparé avec ma grande marmitonne mais, prises dans le feu de l'action, nous avons complètement oublié de faire des photos pour le pas à pas ... tant pis ! Nous sommes parties d'une bête recette de fondant au chocolat que nous avons améliorée à notre manière pour en faire un croquant fondant au chocolat.

Préchauffer le four à 210°.
Dans une casserole, briser 200 grammes de chocolat noir ajouté à 125 grammes de beurre. Faire fondre doucement au bain-marie.
Pendant que ça fond, mélanger dans une jatte 100 grammes de sucre, 2 cuillères à soupe de farine, un sachet de levure, 100 grammes de pralins et 3 jaunes d'œufs.
Verser le chocolat et le beurre fondus et mélanger délicatement. 
Monter les 3 blancs d'oeufs en neige ferme et les incorporer au mélange.
Verser dans un moule beurré.
Enfourner 15 minutes seulement : le milieu doit rester à peine cuit  pour faire le fondant  (les pralins donnent le croquant).

samedi 14 août 2010

Le Roman théâtral de Mikhaïl BOULGAKOV


"En lisant une nouvelle où il était question d'un certain journaliste - le titre était : Le Locataire forcé - je reconnus soudain le divan déchiré avec son ressort qui pointait, le buvard sur la table ... Autrement dit, le personnage de cette histoire, c'était moi. Mêmes pantalons, même tête enfoncée dans les épaules, même regard farouche ... moi, en un mot !"

La vie est pleine de hasards ... Alors que je venais de lire Le Roman de Monsieur Molière grâce au défi "Quand les livres ont des elles" (billet ici), une amie m'a offert un autre livre de Boulgakov que je viens de dévorer.

 Derrière cette très belle couverture se cache un récit qui joue avec les codes et avec le sens (j'allais écrire le "bon sens" du lecteur). Le Roman Théâtral n'est pas exactement un roman sur le théâtre : c'est plutôt le roman d'une vie bien réelle de  romancier qui ne se rêve pas dramaturge, ou encore la mise en scène théâtrale d'une existence romanesque. On peut tourner cela comme on veut ou presque tant Boulgakov joue avec les faux semblants et l'illusion, avec les genres littéraires également. 
Un jeune journaliste assez pathétique, Maksoudov, essaie de percer les mystères du monde littéraire dans lequel il cherche sa place. Alors qu'il pense que personne n'a lu son unique roman, un homme le contacte pour l'adapter au théâtre, ce qui l'oblige à sortir de sa torpeur pour se remettre au travail. Très vite, le metteur en scène le harcèle pour opérer des modifications absurdes dans son texte. Maksoudov a beau refuser, il constate à ses dépends que son œuvre n'est plus celle qu'il a composée, que le metteur en scène se l'est appropriée au point de la lui voler ...
 Ce roman (autobiographique), jamais publié du vivant de Boulgakov , est inachevé mais il est néanmoins un témoignage passionnant sur la création littéraire et la censure sous le régime soviétique (ce qui fut jadis l'un des axes de feu ma thèse !). Pour autant, le livre est loin d'être d'un pesant sérieux : c'est du Boulgakov ! Drôle, déjanté, parfois complexe voire confus, toujours plein d'auto-dérision ... J'ai parfois (souvent, au début) eu du mal à suivre le fil de la pensée du narrateur (mais ne s'égare-t-il pas lui-même ?), mais je me suis amusée autant que j'ai trouvé matière à réfléchir.

vendredi 13 août 2010

Scrap de rentrée

Fort heureusement, la rentrée est encore loin mais je ne peux m'empêcher d'y penser, déjà ... Pour tromper la montée du stress, je me suis occupée à scrapper mon agenda ! N'étant pas entièrement satisfaite du résultat, je pense le modifier encore un peu d'ici septembre alors vos avis éclairés sont les bienvenus. J'ai acheté un agenda tout simple et pas cher (3.25 euros) en grande surface. Le voici tel que je l'ai acheté à gauche puis à droite sans sa couverture plastifiée :



J'ai collé du masking tape sur la tranche puis j'ai travaillé le fond de page en tamponnant légèrement avec du coton et une éponge en mousse chipée à mes filles, en alternant deux couleurs d'encre : du gris / argent et du rouge :


J'ai insisté sur les bords avec l'encre rouge :


Pendant que ça séchait, j'ai coupé un morceau d'élastique blanc que j'ai coloré des deux côtés avec de l'encre distress appliquée avec un morceau d'essuie-tout :


Posted by Picasa Ensuite j'ai mesuré, coupé, collé, imprimé, utilisé mes feutres, encré, tamponné, tout ça dans un joyeux désordre :



Evidemment, je n'ai finalement pas utilisé tous les papiers que j'avais sortis ... Bref, ça donne ceci :



avec en 1. la couverture, sans l'élastique qui ferme l'agenda
en 2. l'arrière de l'agenda
en 3. l'intérieur de la couverture arrière, où sont cachés les morceaux d'élastique
en 4. la couverture fermée avec l'élastique


vendredi 6 août 2010

Vacances 2


A la semaine prochaine !

mercredi 4 août 2010

Le grain de sel des Demoiselles # 19

Ca fait bien longtemps que je ne vous ai pas présenté de nouvel album pour enfants et pourtant nous en lisons tous les jours ! Certes, mes Demoiselles aiment lire et relire ceux qu'elles connaissent et aiment, comme tous les enfants je suppose, mais quelques nouveautés ont tout de même rejoint nos étagères, comme La Petite Poule qui voulait voir la mer de Christian Jolibois et Christian Heinrich.


petitepoulemerCarmela n'est pas une petite poule comme les autres : pondre ne l'intéresse pas, se coucher avec les poules encore moins ! Son rêve est de voir la mer dont lui parle tant son ami Pedro le Cormoran.
Une nuit, elle quitte son poulailler et toute sa famille pour entamer une longue marche vers l'océan. Quel émerveillement  lorsqu'elle le découvre ! Heureuse, Carmela s'amuse dans la mer et s'y endort. A son réveil, la rive est bien loin et la petite poule panique ... Heureusement trois grands bâteaux arrivent, repèrent la petite poule qui monte à bord du Santa Maria où elle rencontre ... Christophe Colomb avec lequel elle va découvrir l'Amérique et rencontrer un joli poulet indien ...

Ce livre est publié dans la collection Kid Pocket : ce n'est pas à proprement parler un album mais plutôt un court récit, un premier petit roman pour des enfants qui découvrent la lecture en autonomie. Nous n'en sommes pas encore là mais je partage le plaisir de mes filles à la lecture de cette histoire amusante riche en rebondissements. Les illustrations restent très présentes, variées et elles aident les plus petits à la compréhension de l'histoire.
Carmela a un fichu caractère qui la mène dans des aventures loufoques. La MiniRikiki aime tout particulièrement la page où plusieurs vignettes racontent (sans aucun commentaire !) comment elle pond son premier œuf et ma Grande Demoiselle est tout émue de l'amour qui naît entre Carmela et son Titikot ! Les parents d'enfants un peu plus grands apprécieront sans doute que cette jolie aventure inculque également un peu d'histoire et de culture générale à leurs petits. 
Bref, c'est une belle réussite que ce livre !


5/11

mardi 3 août 2010

Les tartines estivales


Les vacances, la châleur, le farniente invitent à casse-crouter un peu comme on veut, sans trop se compliquer la vie. Ici, on aime bien se faire des tartines en tout genre et en ce moment, les rillettes de sardines sont à l'honneur. C'est bon et très rapide à faire ! Pas mal de variantes sont possibles et la base se réalise avec peu d'ingrédients : 




Dans un grand bol, presser un demi-citron vert et garder la pulpe. Ajouter deux boîtes de sardines à l'huile d'olive, deux ou trois parts de fromage frais, de la ciboulette ciselée, du sel, du poivre. Mélanger le tout. C'est prêt ! Réserver au réfrigérateur et servir très frais. 





C'est délicieux quand on y ajoute de l'avocat coupé en petits morceaux (et citronné pour éviter qu'il brunisse) mais malheureusement nous peinons à en trouver de bons en ce moment. 
Posted by Picasa