jeudi 29 octobre 2009

L'atelier de la Marmitonne # 25

Enfin un nouvel Atelier de la Marmitonne, qui mériterait d'ailleurs d'être rebaptisé car la Mini Rikiki ne compte plus être écartée de cette activité ! Au goûter ce dimanche, une mousse de chocolat au lait avec sa petite meringue.

Commençons par les meringues puisqu'elles doivent cuire longtemps.
Séparer deux blancs de deux jaunes d'œufs et monter les blancs en neige ferme en incorporant 120 grammes de sucre glace

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Mettre le four à préchauffer à 120°. Disposer un papier cuisson sur la plaque du four. Remplir une poche à douille des blancs en neige et former des petits tas : évidemment, les enfants ont voulu s'y essayer et on s'est retrouvées avec 5 mains accrochées posées en même temps sur la poche à douille (photo en bas à gauche) !



Enfourner 50 minutes puis laisser refroidir dans le four avant de les sortir :

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Pour 4 petites portions de mousse au chocolat

Dans un bol, casser 100 grammes de chocolat

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Le faire fondre au bain-marie puis ajouter 3 jaunes d'œufs et bien mélanger.

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Monter les 3 blancs d'œufs en neige ferme avec une pincée de sel et y incorporer délicatement le chocolat fondu

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Répartir dans de petits bols ou des ramequins

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La recette originelle propose d'intégrer des brisures de meringues mais nous avons trouvé que ce n'était pas très joli et nous avons préféré attendre que la mousse soit prise pour déposer une petite meringue sur chacune.
Laisser prendre les mousses au réfrigérateur au moins 3 heures puis une petite heure au freezer.
Se livrer à une bataille de chocolat en attendant !

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mardi 27 octobre 2009

Le grain de sel de la Demoiselle #10

Lorsque vous lirez cette note, je serai en vacances (enfin, je l'espère puisqu'à l'heure où je l'écris notre départ est différé pour cause de Demoiselle malade !) mais comme internet nous offre le don d'ubiquité, je ne vais pas m'en priver ! Voici l'un des livres que ma petite Demoiselle a mis dans son bagage :

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La Vache qui voulait éteindre la lune, de Christine Beigel et Hervé Le Goff dans la collection "Les Petites Histoires du soir" aux éditions Gautier-Languereau est un épisode de "Mamie Poule raconte".
Par une nuit de pleine lune, les animaux sont si indisposés par la lumière qu'ils errent, tout énervés, et se cognent les uns aux autres car ils marchent en regardant le ciel. Une vache décide de prendre les choses en main et se met en tête d'aller éteindre la lune pour que tout le monde puisse enfin dormir paisiblement ! Mais comment faire ?
Après plusieurs essais, les animaux, grimpés les uns sur les autres, parviennent enfin à toucher la lune mais ni le jet de la baleine, ni les larmes du crocodile ne suffisent à l'éteindre. Ni une ni deux, la vache grimpe tout en haut de la pyramide des animaux, fait le poirier et ... fait pipi sur la lune ... qui s'éteint enfin.

C'est une histoire complètement farfelue et très amusante. L'objet-livre en lui-même est plein de fantaisie puisque la pyramide formée par les animaux est si haute que le petit lecteur est obligé de tourner son livre pour que l'image se déploie sur les deux pages en même temps, ce qui ne manque pas de surprendre les enfants. Le graphisme est à la fois simple et drôle : le seul regard des animaux suffit à les rendre rigolos !

Rire garanti même au bout de la centième lecture !

dimanche 25 octobre 2009

Courgette expérimentale !


Il y a quelques semaines déjà, Gio me demandait une recette à base de courgettes sans œufs ni trop de matière grasse. Je n'ai cessé d'y penser sans rien trouver de bien original et ce soir, alors qu'il me fallait composer avec les ingrédients périssables qui doivent être consommés avant notre départ en vacances, je n'ai pu regarder mes courgettes sans penser à Gio !! Cela m'a donné envie de m'essayer à une purée de courgettes à ma façon et le résultat fut suffisamment probant pour que je le publie ici. C'est une recette toute simple et savoureuse, comme je les aime !

Pour 4 personnes.
Eplucher, couper, laver 10 petites pommes de terre. Les mettre à cuire dans un grand volume d'eau parfumée de 3 cuillères à café de sauce soja.
Profiter des 5 premières minutes de cuisson pour éplucher, couper, laver 3 grosses courgettes et les ajouter aux pommes de terre. Laisser cuire environ 15 minutes (goûter pour éviter que les légumes ne deviennent trop mous !).
Retirer l'eau puis écraser les légumes avec un presse-purée. Ajouter une noix de beurre et mélanger. Si besoin, ajuster l'assaisonnement.
Verser dans un plat à gratin. Parsemer de gruyère râpé. Enfourner pour 15 minutes environ. Déguster bien chaud !
Ici, nous avons mangé cette purée avec du filet de flétan !

samedi 24 octobre 2009

Encore deux bentôs d'un coup : boîtes à déj # 7 et 8

Même si je prends vraiment plaisir à me préparer de bons bentôs, je ne voudrais pas que ce blog ne soit plus consacré qu'à ça mais force est de constater que semaine très chargée rime très mal avec lecture (depuis 15 jours je n'ai fait que relire des bouquins pour mon travail), ni avec petits plats mitonnés, encore moins avec atelier de la Marmitonne, alors que le peu de temps dont je dispose pour déjeuner deux jours par semaine implique la préparation de bentôs. En voici donc deux nouveaux !

Bentô # 7 dans ma toute nouvelle boîte blanche, offerte par Capp la veille :

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En plus d'être belle, cette lunch box est grande, je n'ai d'ailleurs pas réussi à tout manger ! Au menu :
* mes tout premiers makis : les gros sont au concombre, les petits à la crevette - la petite boîte verte contient de la sauce soja
* en haut à droite : deux petits bouquets de brocolis devant lesquels sont plantés des bâtonnets de cantal et d'autres de concombre
* le tout repose sur un lit de pâtes (que je n'ai pas mangées !)
* dans le joli récipient à gauche, un petit suisse avec 3 étoiles de kiwi
* enfin, rompant l'harmonie du bentô blanc et vert mais indispensables pour que je passe une bonne journée, deux bouchées de chocolat au cappuccino (merci Capp !!) !

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Bentô # 8, tout coloré et sucré, dans mon petit bentô rose et crème !
Le bentô du vendredi est toujours beaucoup plus simple que celui de la veille, faute de temps (et d'énergie !) pour cuisinier.

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En bas, de gauche à droite :
* des rondelles de concombre (oui, j'en mets souvent, j'adore ça !!)
* quelques dés de saumon juste poêlés
* du chou rouge râpé
* des abricots séchés
En haut, de gauche à droite :
* une clémentine
* des carrés de pain d'épice
* une petite boîte de vinaigrette pour le chou rouge
* deux fraises Tag*ada placées là par mes filles !

Ce n'était pas très équilibré mais il me fallait au moins toutes ces couleurs et douceurs pour affronter cette dernière journée de travail avant les vacances !

mercredi 21 octobre 2009

Gâtée !!

Aaahhh, que c'est bon de se laisser gâter !! Capp' devait me prêter l'un de ses livres et regardez ce que j'ai trouvé dans son colis :



Heureusement qu'elle a précisé qu'il s'agissait de "cadeaux de non-anniversaire", on s'y serait trompé !
Il y avait du bon et beau chocolat (Capp' a précisé dans un mail qu'il ne s'agissait pas là d'un cadeau mais d'une prescription médicale de magnésium :-)) : une tablette décorée de petits cœurs pour les enfants, des bouchées de chocolat au cappuccino pour les mamans




une toute jolie lunchbox qui (hasard ?) est produite par une entreprise danoise, pays dont nous sommes particulièrement proches, accompagnée de deux jolis récipients : ça tombe bien demain jeudi est mon jour de bentô et cette boîte toute remplie de bonnes choses est déjà prête à m'accompagner !


Enfin, tout de même, le livre promis que je me réserve pour les vacances :



Merci Capp', c'est trop !!!! Tu as fait entrer du soleil dans notre maison !

Désolée pour la mauvaise qualité des photos : il fait si sombre ces jours-ci ...

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mardi 20 octobre 2009

Les jardiniers de Véronique BIZOT

"Mon ami Saez n'aura passé qu'une petite heure de son existence en compagnie de son beau-père, le temps d'aller le cueillir à l'aéroport et de le ramener à l'appartement du vingt-sixième étage qu'il habite avec sa femme Marie. A peine fut-il entré dans l'appartement que le beau-père de Saez, qui jusqu'alors n'était jamais sorti des montagnes du Caucase arménien, marcha droit à la baie vitrée, se pencha pour, peut-on supposer, contempler le panorama, et aussitôt se volatilisa."

Voici un livre découvert grâce à la marraine de la Marmitonne il y a près de deux ans déjà ! Séduite par la couverture et intriguée par le titre, je l'avais feuilleté et j'avais lu l'un des récits qu'il contient, "La Femme de Georges", sans avoir le temps de lire les autres. Cette nouvelle n'a alors cessé de trotter dans ma tête et j'avais tant envie non seulement de la relire mais aussi de découvrir les 5 autres du recueil que j'ai demandé à mon amie de me le prêter.

jardiniersLes Jardiniers regroupe donc 6 nouvelles de Véronique Bizot. L'écriture s'y déploie dans de longues phrases et des pages denses, parfois sans alinéa, si bien que l'on est tenté de lire chaque récit d'une traite, presque dans une seule inspiration et ce n'est sans doute pas fortuit. En effet, ces nouvelles ne ressemblent à aucune autre que j'ai pu lire : étrange mélange entre drames et situations incongrues, pathétiques solitaires qui se révèlent involontairement drôles, angoisses qui finissent par donner envie de sourire ... l'univers de Véronique Bizot égare. Chaque récit se place un cheveu à côté de la banalité, et c'est dans ce minime écart par rapport au quotidien que se construisent les intrigues. Le narrateur souvent omniscient rend complice le lecteur des petits riens que cachent les personnages et qui les rendent parfois pitoyables, parfois gentiment fous, parfois carrément meurtriers.
J'ai surtout été touchée par "La Tour" dont j'ai mis l'incipit en exergue car cette nouvelle qui commence par un événement absurde devient dramatique en peu de pages, mais mon coup de cœur reste "La Femme de Georges" dont l'intrigue se révèle plus machiavélique à chaque phrase ou presque et dont l'écriture est, à mon sens, si cinématographique que l'on visualise parfaitement les scènes. vbizot
L'air de rien, Véronique Bizot joue avec nos émotions et se joue de notre étonnement quand la chute reste suggestive et qu'elle nous laisse le soin d'assumer ce que l'on croit avoir compris, même (surtout ?) lorsque cela fait basculer l'histoire dans le tragique.

Une fois n'est pas coutume, j'ai choisi de citer un extrait de la 4è de couverture en guise de conclusion, tant cela résume bien cette oeuvre :

"Six nouvelles (...) impitoyablement logiques, sur le fil de la dinguerie"

dimanche 18 octobre 2009

Quand un bentô en cache un autre ... boîtes à déj' # 5 et # 6

Cette semaine encore, mes boîtes à déj' sont à l'honneur mais j'espère trouver très vite le temps de vous parler de ma dernière lecture car c'est un auteur dont je ne connaissais même pas le nom (suspens, suspens !) et dont le recueil de nouvelles m'a beaucoup plu.
En attendant, je profite paradoxalement d'avoir eu une semaine chargée et donc peu de temps pour rentrer déjeuner chez moi, pour vous présenter non pas un mais deux bentôs !

Boîte à déj' # 5, dans mon joli petit bentô crème et rose pâle :
* en entrée (à gauche, en bas) : des germes de soja avec quelques petits pois, le tout accompagné d'un peu de sauce soja (dans la petite boîte jaune)
* en plat (à droite) : du riz cantonnais maison (fait pour le dîner de la veille) : au passage, on peut s'amuser (mais est-ce vraiment drôle ... ?) à comparer les petits pois en conserve utilisé pour le riz cantonnais avec les petits pois bios de l'entrée ... couleur et taille se passent de commentaire, et je ne vous parle même pas de la saveur !
* en dessert (à gauche, en haut) : un mini crumble à la pomme et à l'orange *

* Pour 4 mini crumbles à la pomme et à l'orange
Préchauffer le four à 200°.
Presser le jus d'une demi-orange (manger l'autre !) et réserver. Peler et couper une pomme de belle taille puis plonger les morceaux dans le jus d'orange. Disposer au fond de 4 petits moules. Saupoudrer généreusement de cassonade.
Dans un bol, travailler à la main 30 grammes de sucre, 75 grammes de farine et 55 grammes de beurre (éventuellement salé) jusqu'à obtenir une pâte semblable à du sable (d'où le nom de pâte sablée :-)). Recouvrir les fruits de cette pâte émiettée et bien tasser.
Enfourner 35 à 40 minutes.
*****

Boîte à déj '# 6, bentô express car préparé avec une flemme incommensurable le matin même en 5 minutes, mais très goûteux finalement !
* en entrée (à droite, en haut) : des mini brochettes de courgette crue et de tome noire
* en plat (à gauche, en haut) : un polaire au saumon et à la ciboulette, coupé en triangles
* en desserts : j'avais besoin de douceurs ce jour-là alors je me suis préparé deux desserts ! A droite, en bas : deux fleurs de brioche (maison) à cœur de confiture à la framboise (du commerce) et à gauche en bas, un duo de kiwi et clémentine


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mardi 13 octobre 2009

Celui qui n'aimait pas lire de Mikaël OLLIVIER

"Je suis timide : les personnages des romans parlent pour moi. Je suis casanier : ils me font parcourir le monde. J'ai peur de déplaire aux femmes : ils les séduisent à ma place. Je comprends mal le monde : ils me l'expliquent en s'y frottant à ma place. Je me sens lâche : ils sont héroïques. Vaniteux : ils m'enseignent l'humilité, la fragilité, l'humanité. "

Il est des livres que l'on dirait écrits pour être transmis de la main à la main : celui-ci m'a été prêté par une collègue, au détour d'un rayonnage de CDI, accompagné de quelques mots chuchotés : "Tiens, ça devrait te plaire ..." et à peine l'avais-je refermé que je savais à qui j'allais moi-même le donner avec ces mots : "J'ai pensé à toi en le lisant, je crois que tu vas aimer ...". Quel plus beau destin pour un livre ?

celui_qui_n_aimait_pas Celui qui n'aimait pas lire est l'autobiographie de Mikaël Ollivier, auteur prolifique (outre ses livres, il a écrit pour la télévision et le cinéma) et qui se prête à divers genres littéraires. En fait d'autobiographie, il s'agit plutôt d'une confession (c'est d'ailleurs le titre de la collection dans laquelle ce livre est publié chez De La Martinière), car l'auteur y retrace plus l'itinéraire d'un non-lecteur devenu écrivain qu'il ne raconte son enfance par le menu et c'est là tout l'intérêt du livre.

Le récit s'ouvre sur un événement tragique mais anecdotique : la mort accidentelle d'un jeune homme. Mikaël Ollivier imagine alors les vies que ce jeune homme aurait pu mener si ... et de si ... en si ... il finit par se demander quels sont tous les "si ..." qui lui ont permis, un jour, de monter dans ce fameux train où l'attendait celle qui deviendra la femme de sa vie. Rien en effet, ne semblait prédestiner cet enfant au fort sentiment d'infériorité, réfractaire à l'école, en particulier à la lecture scolaire, à devenir écrivain et à prendre ce train pour aller recevoir un prix littéraire près de Lyon !

De chapitre en chapitre, Mikaël Ollivier retrace ainsi son parcours avec beaucoup d'humour mais surtout de justesse, analysant en particulier son rapport ambigu à la lecture. Il mène une réflexion très intéressante sur la place qu'occupe le livre à l'école, sur la manière dont la littérature est enseignée et il se fait le porte-parole de tous les élèves qui ne finissent pas les livres qu'on leur fait étudier, ces adolescents qui se cherchent sans que personne ne leur montre vraiment que les livres qu'on leur met dans les mains peuvent les aider à se trouver. m_ollivier
Outre l'histoire d'une vie, Celui qui n'aimait pas lire est donc un joli récit sur le sens de la vie, sur les hasards qui font de nous ce que nous sommes, sur les rencontres que l'on croit ratées mas qui ne sont, parfois, que différées, sur l'amour de la littérature qui ne va pas toujours de soi.

Puisque ce livre est un grand coup de cœur tapis_haba, je me fais le plaisir d'une seconde citation car elle correspond à ce que je ressens et dont j'ai d'ailleurs parlé en ouvrant ce blog : "Je ne lis pas vite. Si on lit, c'est qu'on a le temps de lire, alors il faut savoir le prendre et le faire durer.
Pour bien se découvrir, un livre, comme un pays, doit s'aborder par la mer, lentement, au gré des courants et du vent, ses rives formant d'abord un trait à l'horizon ne prenant formes, volumes, couleurs, parfums, que petit à petit, au rythme lancinant du ressac. Un port est déjà une incursion dans les terres, une intimité, un prologue. On ne se pose pas sur un port, on y entre."

Ce récit a concouru pour le Prix des Incorruptibles 2005 / 2006. C'est un récit d'abord destiné à de jeunes lecteurs mais qui mérite d'être lu également par des adultes.

L'autobiographie drôle, émouvante, passionnante d'un non-lecteur devenu écrivain

dimanche 11 octobre 2009

Déjeuner entre amis



Olives et son épouse nous ont fait le plaisir d'une visite samedi et cela m'a donné envie de tester deux nouvelles recettes simples et savoureuses comme je les aime : le blanc-manger de poulet (dans le ramequin) accompagné d'un flan à la carotte et au gingembre (à droite).

Blanc-manger au poulet (pour 5-6 personnes)

Porter à ébullition 1 litre de lait. Y plonger 250 grammes de riz rond et 3 belles escalopes de poulet très finement émincées. La recette originelle conseille de saler et poivrer mais je préfère verser deux à trois cuillères à café de sauce soja. Cuire 20 minutes à feu doux en remuant de temps à autre.

Préchauffer le four à 210° durant la cuisson.

Beurrer des ramequins puis y disposer la préparation. Saupoudrer de gruyère râpé et enfourner 15 minutes jusqu'à ce que ce soit doré.

Flan à la carotte et au gingembre (pour 4 flans)

Préchauffer le four à 180°.

Réduire grossièrement en poudre 30 à 50 grammes d'amandes entières. Réserver.

Eplucher, laver puis râper 4 belles carottes.

Dans une jatte, verser 250 grammes de ricotta, les carottes râpées, les amandes en poudre. Ajouter un oeuf battu.

Prélever environ 1.5 cm de racine de gingembre, peler et râper dans la préparation. Ajouter un peu de persil frais ciselé. Mélanger. Verser une cuillère à soupe d'huile de colza (ou d'olive si vous en aimez le goût), saler et poivrer.

Beurrer 4 ramequins et y répartir la préparation. Disposer les ramequins dans un grand plat rempli à un tiers d'eau et enfourner 40 minutes.

Les flans se démoulent très facilement et peuvent se déguster froids, tièdes ou chauds.

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jeudi 8 octobre 2009

Boîte à déj # 4 ... et ses petits secrets de fabrication !

L'avantage du bentô hebdomadaire est qu'il m'incite à en faire rapidement une note ici pour ne pas perdre le fil car, pour le reste, ce ne sont ni les lectures, ni les recettes qui manquent mais le temps d'en faire de jolies notes !

Cette semaine, j'ai encore utilisé mon beau bentô rond pour avoir l'occasion de vous recommander vivement le site sur lequel je l'ai acheté et que j'ai oublié d'indiquer la semaine dernière.

En partie inspirée par ce livre kie_bento que je viens de recevoir pour mon anniversaire, je me suis concocté un bentô marin qui fut fort bon !

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En entrée, à droite dans le compartiment de gauche, de simples crevettes roses enrubannées dans des lamelles de courgette crue (simplissime et délicieux : je vous le recommande !)
En plat, à gauche, des billes de riz à la japonaise mélangé à des galettes de légumes émiettées * et des dés de saumon caramélisés à la sauce soja et au sésame doré **
En dessert à droite compartiment de droite, du riz au lait (du commerce) parfumé de quelques gouttes de sirop de fraise

* Pour faire des galettes de légumes
Eplucher, laver, couper en petits morceaux une carotte et une demi-courgette. Les mixer. Ajouter un œuf, une cuillère à soupe de farine, du sel, du poivre. Mixer à nouveau. Verser dans une poêle huilée bien chaude et laisser cuire quelques minutes en remuant sans cesse car ça accroche vite.

** Pour réaliser des dés de saumon caramélisés
Couper un morceau de pavé de saumon en dés et disposer dans un bol (pour moi seule, j'ai pris la moitié d'un pavé de saumon). Ajouter une cuillère à café de sauce soja, une cuillère à café de sucre et 4 cuillères à café de sésame doré. Mélanger avec une cuillère et laisser mariner au frigo une demi-heure au moins. Saisir très rapidement dans une poêle huilée très chaude.

Evidemment, je prépare tout cela la veille au soir et le riz aux galettes de légumes émiettées était un peu sec mangé froid le lendemain, alors que les dés de saumon étaient succulents !

lundi 5 octobre 2009

Du soleil dans l'assiette

J'achète de temps à autre ce magazine MAGAZINE_VIE_pratique_gourmand__SEPTEMBRE09 que j'apprécie pour ses recettes nombreuses et simples, mais surtout pour ses articles sur les produits de saison. Le dernier numéro propose un dossier sur le poulet avec d'une part des recettes françaises plus ou moins classiques, d'autre part une dizaine de recettes "d'ailleurs". Ce dimanche, nous nous sommes laissé tenter par la recette du Maghreb : le poulet au miel, tomates et amandes ! J'ai un peu modifié les quantités indiquées dans le magazine pour adapter le plat à nos estomacs.

Pour 3 à 4 personnes.
Couper 3 escalopes de poulet en morceaux.
Laver, essuyer, couper en quartiers 3 tomates rondes de taille moyenne. Peler et émincer un gros oignon.
Faire revenir l'oignon dans de l'huile de colza (la recette préconise l'huile d'olive) puis ajouter les morceaux de poulet. Pendant qu'ils dorent, faire chauffer 10 cl d'eau avec un tiers de cube de légumes.
Lorsque le poulet est bien coloré, ajouter une grosse cuillère à soupe de miel liquide. Bien mélanger pour enrober le poulet de miel.
Ajouter les tomates, une poignée d'amandes émondées. Verser le bouillon de légumes. Saler, poivrer.
Laisser cuire à feu doux 20 minutes.

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J'aurais bien épicé un peu le plat mais j'ai craint que ça ne plaise pas à mes enfants ! La recette recommande de décorer avec du cerfeuil mais je n'en avais pas. C'était tout de même bien bon et j'ai tout particulièrement apprécié le mélange de textures entre le moelleux du poulet et le croquant des amandes.

dimanche 4 octobre 2009

Les Contes de crimes de Pierre DUBOIS

"Il était une fois, au temps où les princes n'épousaient plus les bergères mais se pacsaient aux bergers, un enfant qui naquit si laid, si contrefait que le Dr C. Perrault - de grand renom -, craignant de ternir sa réputation, préféra nier sa présence à l'accouchement."

A la mi-août, Antigone a lancé une judicieuse opération, l'Objectif PAL objectif_PAL qui vise à faire baisser cette dernière plutôt qu'à la faire dangereusement ressembler à la tour de Pise. J'ai aussitôt souscrit à cette idée excellente et surtout de bon sens mais ce n'est qu'un gros mois plus tard que je peux me flatter d'avoir fait le premier pas en dévorant ces Contes des crimes de Pierre Dubois.

les_contes_de_crimesLe jeu de mots qui forme le titre de ce recueil donne le ton : Pierre Dubois s'est amusé à réécrire à sa manière, fort truculente, des contes merveilleux. Cendrillon, la Belle au Bois Dormant, Peter Pan, Blanche-Neige, Riquet à la Houppe et d'autres tombent le masque pour entraîner le lecteur dans des contes tantôt macabres, tantôt grivois, toujours loufoques voire carrément déjantés.
Pierre Dubois, qui sur cette photo a des airs d'Agrid facétieux, se plaît à choisir un vocabulaire un brin désuet qui plante un décor précieux et coquin à la fois. pierre_dubois
Les réécritures des contes de notre enfance sont nombreuses mais celles-ci ont ce petit quelque chose qui donne envie d'y revenir et qui marque les esprits.
On rit, on se laisse surprendre, on s'abandonne au plaisir d'être parfois un peu choqué (pauvre Cendrillon ... !) et on sort de cette lecture presque requinqué !

Des réécritures désopilantes de contes merveilleux - à réserver aux adultes !

jeudi 1 octobre 2009

Boîte à déj # 3

Troisième boîte à déj'* aujourd'hui et première utilisation de mon tout nouveau Owan Bentô arrivé tout droit de Kyoto ! Pour le moment, seul le contenant mérite l'appellation de bentô car pour le contenu, ce n'est pas encore ça ... ! Mon déjeuner, s'il n'était pas encore beau, (il était tout de même plus appétissant que les sandwiches de mes collègues gniark gniark gniark !) était néanmoins bon et copieux.



A gauche et en entrée : des rondelles de concombre avec leur petite boite de sauce (fromage blanc et persil), 3 tranches de mini cake chèvre / tomate / courgette et quelques dés de pomme au citron vert et raisins de Corinthe. A droite en plat, des tagliatelles au thon et du raisin en dessert.



* Ouh lala ... je viens de me rendre compte que j'ai emprunté l'expression "boîte à déj'" à Capp : pour ma peine, je vous invite à aller faire un tour sur son blog bien sympathique et je fais appel à vos suggestions pour trouver une autre formulation !
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