jeudi 31 décembre 2009

"Demain du ventre du temps surgira une année nouvelle" Njabulo S. Ndebele (poète sud-africain)


Il paraît que c'est l'heure des bilans et des bonnes résolutions ... A ces deux traditions, je préfère le regard en arrière sur le chemin parcouru et les nouveaux projets, les nouvelles envies !

Au compteur du chemin parcouru, cette année bloguesque a été particulièrement riche ! Voilà à présent 6 ans que je blogue mais cette année 2009 aura vu naître ce blog dans sa forme actuelle : en effet, en février, mon blog de cuisine, Et toque ! a eu envie de (se) nourrir aussi un peu l'esprit. Il a alors déménagé pour se transformer en salon littéraire et en mai il a adopté cette décoration.
Ainsi, tout au long de l'année, ce sont 69 recettes sucrées, 37 recettes salées, 10 ateliers de la marmitonne, 29 livres français, 12 livres étrangers, 12 livres pour enfants qui ont été partagés avec vous ! En septembre, la folie bento m'a frappée et a donné naissance à déjà 15 articles sur le sujet. Deux invités m'ont fait le plaisir de venir en personne vous présenter leurs recettes et j'espère que cette jolie expérience se renouvellera (avis aux amateurs, ne soyez pas timides !) !

Cette année a aussi été très riche en échanges et en rencontres qui ont donné lieu à tous vos commentaires (continuez ! ils me font toujours TRES plaisir !), à 9 tags, 4 défis, 2 swaps dont un que j'ai organisé ici même.

Quelle année !

Point de résolution pour l'année à venir mais plein d'envies et donc de projets, à commencer par l'envie que tout cela continue et c'est bien parti pour !
Grâce à vos propres blogs, ma Pile de livres A Lire (PAL) ressemble à la tour de Pise, ma Liste de livres A Lire (LAL) remplit un petit carnet, vous m'avez donné envie de me lancer à la découverte de la BD et plusieurs défis promettent déjà de belles lectures : tout d'abord le défi defi_classique de Marie L que j'ai commencé en décembre et qui va m'accompagner toute l'année au moins, ensuite le défi coupos_de_coeur de Theoma pour lequel il est temps de vous annoncer les titres que j'ai choisis en me fiant pour la plupart à vos propres critiques:
* M. Lesbre, Le Canapé rouge
* Malzieu, La Mécanique du cœur
* Martinez, Le Cœur cousu
* Gallay, Dans l'or du temps ou Les Déferlantes (ou les deux !)
ainsi qu'un titre dont j'ignorais l'existence alors que j'aime beaucoup cet auteur :
* Ajar, Les Enchanteurs

sans oublier objectif_PAL judicieusement proposé par Antigone . J'espère qu'il y aura également des lectures communes et des livres voyageurs !

En cuisine, ma gourmandise qui n'a pas de limite me donne toujours envie de m'essayer à de nouvelles recettes malgré mes deux mains gauches et je réfléchis par ailleurs à de nouvelles rubriques ou à un défi que je me lancerais à moi-même (et à ceux qui auront envie de me suivre !) ... Suspens ... !

Voilà de quoi mettre le cap sur 2010 avec enthousiasme et impatience !

A tous, je vous souhaite donc une nouvelle année pleine de petits plats craquants et de livres à dévorer !


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Image empruntée sur le net

mercredi 30 décembre 2009

Réveillon de Noël # 4 : le dessert

Inutile de vous rappeler que le maître mot de notre réveillon de Noël était la sim-pli-cité ... mais avec le dessert, on a fait fort car il n'y a pas plus simple et je dois dire que, bien qu'inquiète toute la journée à ce sujet, j'étais plutôt contente du résultat ! Je vous présente donc ma trilogie glacée en robe de macarons (donner un nom un peu ronflant interdit toute suspicion de facilité, hihihi !) :

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Chemiser des moules à muffins avec du film transparent (autant de moules que de convives ... ou plus !). Choisir trois parfums de glace différents : pour plaire aux enfants, nous avons fait dans le classique chocolat / vanille / caramel au beurre salé.
Laisser ramollir un premier bac à glace quelques minutes puis, avec une petite cuillère, en remplir le fond des moules. Placer les moules au congélateur une quinzaine de minutes. (Ne pas oublier de remettre le premier bac à glace au congélateur !).
Laisser ramollir le deuxième bac à glace puis en déposer une couche dans les moules. Placer les moules au congélateur 15 minutes.
Laisser ramollir le troisième bac à glace puis terminer de remplir les moules avec ce parfum.
Placer au congélateur jusqu'à dégustation.
Evidemment, si vous ne remplissez que deux moules par exemple, il ne sera pas nécessaire de les placer au congélateur entre chaque couche mais à partir de 4, ça fond très vite et les parfums risquent de se mélanger.
Au moment de servir, il suffit de démouler les dômes de glace en soulevant le film transparent.
Avec un couteau fin et pointu, séparer en deux des macarons (ici, parfums fraise, chocolat, vanille et café) puis d'une seule forte pression les faire adhérer à la glace : ça tient tout seul en principe !

Et voilà ! En dégustant, on distingue bien les trois parfums de glace :

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Bien sûr, on peut aussi faire ses glaces et ses macarons soi-même ! Mais si on a le temps de faire tout ça ... eh bien autant l'utiliser pour faire un dessert plus élaboré ! :-)

mardi 29 décembre 2009

Neige de Maxence FERMINE

" La neige est un poème. Un poème qui tombe des nuages en flocons blancs et légers.
Ce poème vient de la bouche du ciel."

Calypso a eu le nez fin en choisissant de m'offrir Neige de Maxence Fermine à l'occasion du swap de Noël car ce titre était dans ma LAL ! Cette jolie lecture est par ailleurs bien tombée car elle m'a accompagnée durant un après-midi, alors que j'étais clouée dans mon lit par la grippe et que je voyais tomber la neige dehors ...

NeigeVoici un récit bref mais qui marque durablement. Un récit qui parle si bien de poésie qu'il en devient presqu'un poème.
Au cœur du très traditionnel Japon, au XIXè siècle, un jeune homme, Yuko, choisit sa voie envers et contre tous, surtout contre l'avis de son père : il sera poète, plus précisément auteur de haïku, et toute sa vie il écrira la neige en 3 vers et 17 syllabes. Face à tant d'obstination, on se résout à envoyer Yuko auprès du vieux maître Soseki qui, bien qu'aveugle, lui apprendra à voir, au sens plein du terme. Sur la longue route qui le mène vers Soseki, Yuko fera la troublante rencontre d'une sublime jeune femme ... qui, lorsqu'il lui en parlera, fera revivre la jeunesse du vieux Soseki et unira les deux hommes dans leur quête.

C'est un roman bien difficile à raconter sans en dire de trop et surtout bien mal rapporté par ces mots tant il est impossible de rendre compte de tant de légèreté, tant de mfermine beauté, tant de vie. C'est un roman contemplatif sur la beauté de ce qui nous entoure, que ce soit la nature ou les sentiments purs comme l'amour, la transmission du savoir, l'apprentissage du regard à porter sur ce qui nous entoure, mais c'est aussi un roman d'apprentissage, un roman sur la si fascinante culture japonaise.

Quand roman et poésie se rencontrent, le lecteur s'essaye à la contemplation ...

lundi 28 décembre 2009

Réveillon de Noël # 3 : le plat

Ne vous fiez pas à cette piteuse présentation : j'avais une Mini Rikiki dans les pattes qui commençait à (me) fatiguer et comme, évidemment, ici on mange aussitôt le plat photographié, eh bien j'ai préféré manger chaud plutôt que de faire d'autres essais !! Quand vous saurez que ce plat était succulent, vous me pardonnerez sans doute. La recette n'est d'ailleurs pas du tout de moi, je l'ai trouvée dans ce numéro spécial diner_presque et simplement adaptée à nos goûts. Bon, assez blablaté, voici la recette des escalopes de foie gras panées au pain d'épice :

Pour 4 personnes.
Couper 4 escalopes dans un lobe de foie gras d'environ 300 à 400 grammes (tout dépend des appétits !). Réserver.
Réduire en miettes une dizaine de tranches de pain d'épice. Les verser dans une assiette creuse.
Dans une deuxième assiette creuse, battre trois jaunes d'œufs.
Remplir à moitié une troisième assiette creuse de farine.
Faire chauffer une poêle anti-adhésive.
Rouler les escalopes une par une dans la farine, dans l'œuf puis généreusement dans les miettes de pain d'épice. Les paner dans la poêle en veillant à ne pas les faire noircir.

Servir bien chaud, ici accompagné d'une poêlée forestière.

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Le Voyageur sans bagage de Jean ANOUILH

"Voyez-vous, pour un homme sans mémoire, un passé tout entier, c'est trop lourd à endosser en une seule fois."

Le choix du titre qui constitue ma première participation au défi defi_classiqueorganisé par Marie L m'a été soufflé par Rafafa : en effet sa note sur cette pièce de théâtre m'a rappelé que ce livre était dans ma PAL depuis très longtemps car j'avais adoré l'adaptation télévisée qui en a été proposée par Pierre Boutron en 2004 avec Jacques Gamblin dans le rôle titre mire_voyageur. J'ai donc fait d'une pierre deux coups en remplissant également mon objectif_PAL quelque peu délaissé ces derniers temps.

le_voyageur_sans_bagage_couvLe Voyageur sans bagage est une pièce de théâtre écrite par Jean Anouilh en 1936. En 5 tableaux, Anouilh dresse le portrait d'un homme que la grande guerre a rendu amnésique et qu'en l'absence d'identité on a baptisé Gaston. L'homme est réclamé par plusieurs familles qui croient avoir reconnu en lui un fils, un frère, un mari disparu ... mais aussi parfois appâtées par la petite richesse constituée par une pension qui lui est versée chaque mois. Gaston est ainsi présenté à la famille Renaud qui tente par tous les moyens de lui faire recouvrer la mémoire mais qui lui présente de lui le portrait d'un enfant puis d'une jeune homme si détestable, qu'il préfère nier être celui que cette famille attend et finir par s'en choisir une autre.

Cette pièce est aussi émouvante que troublante. En effet, au début, on éprouve forcément autant d'empathie pour cet homme devenu sans passé que pour cette famille si impatiente de anouilhretrouver celui qui lui manque. Cependant, plus la pièce avance, plus les caractères se révèlent, plus on s'identifie à cet homme qui refuse de reconnaître celui qu'il a été, qui refuse de reprendre sa place au sein de cette bourgeoisie hypocrite et qui préfère la fuite, faisant ainsi de l'amnésie, et si l'on pousse le raisonnement un peu plus loin, de la Grande Guerre, la chance de toute une vie : celle de renaître, celle de devenir un homme neuf.

J'aime lire et surtout voir jouer du théâtre mais pour la première fois j'ai regretté le choix de ce genre littéraire : je trouve que ce sujet se prêterait mieux à l'écriture romanesque car le lecteur reste un peu sur sa faim, les émotions des personnages étant, de fait, à peine esquissées, leurs pensées ne pouvant qu'être imaginées. J'ai toutefois beaucoup aimé cette lecture qui invite à s'interroger sur le poids du passé, sur celui de la famille, mais avant tout sur ce qui constitue une identité.

L'histoire d'un homme qui, à force de courir après son passé, préfère le dépasser ...

dimanche 27 décembre 2009

Merci Père Noël !

En plus des cadeaux à lire et à croquer reçus à l'occasion du swap de Noël, le vieux bonhomme rouge et blanc a été sympa cette année quoiqu'un peu farceur ! En effet, je lui avais demandé un et un seul livre et ce gros rigolo m'a fait savoir il y a quelques jours par la voix de la machiavélique personne qui partage ma vie que ce livre était en rupture dans toutes les librairies car en réimpression chez l'éditeur. Or, sous mon sapin, il y avait un paquet qui portait mon prénom et qui contenait non pas un mais ... trois livres ... dont celui que j'avais demandé ! Quel farceur ce Père Noël ... j'y avais cru, moi, à son histoire de réimpression, même si j'avais trouvé cela un peu étrange, n'ayant lu aucune critique de ce livre sur mes blogs littéraires favoris ce qui me laissait à penser que ce n'était pas un énorme succès (raison de plus pour que ça me plaise, à moi !).

Trois romans ont donc rejoint le haut de ma PAL :
* Les Taiseux de Jean-Louis Ezine (celui que j'avais demandé et qui ... )
* L'Echappée Belle d'Anna Gavalda
* Assez parlé d'amour d'Hervé Le Tellier, ce qui est un clin d'œil involontaire du Père Noël puisque ce blog s'est ouvert à la littérature avec un titre de cet auteur-là en guise de deuxième billet de lecture !

Comme il fait tout de même bien les choses, dans sa hotte il avait aussi pour moi un délicieux thé à la violette que je n'ai pas pensé à photographier mais qui m'a émue car il a exactement le même parfum que l'un des tout premiers thés que ma moitié et moi achetions lorsque nous vivions à Paris et étions au tout début de notre histoire (qui entre ces jours-ci dans sa 14è année, pfiou ... mais ça, c'en est une autre, d'histoire). Il y avait enfin un joli petit coffret métallique rempli de recettes toutes plus alléchantes les unes que les autres. Miam !

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Merci Père Noël !

samedi 26 décembre 2009

Réveillon de Noël # 2 : l'entrée

Faire des plats très simples n'étant pas synonyme de se priver de bons produits, nous avons cédé aux belles noix de Saint-Jacques qui nous faisaient de l'œil chez notre poissonnier et nous avons alors imaginé ces petits millefeuilles de boudin noir et pétoncles avec leurs Saint-Jacques.



Rien de plus simple ! Pour 3 à 4 personnes.
Couper un boudin noir en rondelles.
Faire chauffer des mini blinis au four à 180° (2 mini blinis par personne). Dans une poêle bien chaude, faire revenir les tranches de boudins quelques minutes sans ajouter de graisse : dès qu'elles foncent trop, arrêtez le feu ! Réserver, éventuellement sur un papier absorbant.
Dans deux autres poêles, faire fondre une grosse noix de beurre. Dans l'une, faire revenir les noix de saint-Jacques (2 par personne) : à cause des enfants, nous n'avons pas ajouté d'alcool, (nous nous rattrapons dans nos verres :-)) mais si vous le pouvez, un peu de vin d'Alsace avec les rend divines ! Bien les saisir sur toutes les faces : le temps de cuisson dépend de leur grosseur mais reste assez court. A mi-cuisson des noix de Saint-Jacques, faire revenir les noix de pétoncle (4 par personne) dans la troisième poêle et les parfumer généreusement de paprika.
Quand tout est cuit, il ne reste qu'à faire le montage : un mini blini, une tranche de boudin, une noix de pétoncle, une tranche de boudin. J'aurais dû ajouter une noix de pétoncle par-dessus mais je n'y ai pas pensé car j'avais d'abord imaginé déposer la noix de Saint-Jacques sur le dessus. Or, cette dernière s'est révélée bien trop grosse et j'ai renoncé à mon idée sans penser à la remplacer par une noix de pétoncle ! Le nom de millefeuilles aurait alors eu plus de sens ... mais c'était bien savoureux tout de même !

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vendredi 25 décembre 2009

Réveillon de Noël # 1 : la décoration de la table

Nos vacances annulées à la dernière minute pour cause de grippe nous ont permis de passer un Noël à la maison, entre nous quatre, tranquillement. Pour l'occasion, et profitant de mes forces un peu revenues, j'ai eu envie de m'occuper du dîner du Réveillon mais je n'avais tout de même pas encore assez d'énergie ni pour aller faire moi-même les courses et choisir mes produits, ni pour faire de la "grande cuisine". Nous avons donc convenu que la simplicité (hum ... mot plus poétique pour désigner l'absence totale d'organisation et la course de toute dernière minute !) n'empêcherait pas la fête d'être au rendez-vous. Ne vous attendez donc pas à de grandes tablées ni à de la cuisine exceptionnelle !

A propos de table, justement, nous avons décoré la nôtre en rouge et blanc cette année : une nappe à ces coloris bien assortie à nos chaises rouges, quelques bougies (les photos sont "volontairement" floues pour certaines car je trouvais les couleurs trop agressives avec le flash, j'ai donc fait pas mal de photos sans flash du coup !)




notre fidèle bonhomme de neige que nous retrouvons avec plaisir chaque année, un chemin de table en feutrine rouge représentant de petits anges, quelques feuilles rouges et dorées et enfin des étoiles découpées dans l'après-midi avec ma Demoiselle (bon, découper reste difficile pour elle !!) : des étoiles rouges et des étoiles filantes blanches, toutes tracées grâce à des emporte-pièces.



et voilà une table festive à laquelle il ne manque plus que le couvert (mis à la dernière minute pour cause de mini Rikiki bien capable de jouer au frisbee avec les assiettes !) :

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Les enfants ont tenu à préparer le dîner du Père Noël au même moment alors nous avons déposé sous le sapin un verre de lait, trois biscuits ainsi que deux carottes pour les rennes, tout près des chaussons au cas où le Père Noël serait un peu bigleux :-)

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mais à peine les enfants couchés, ce sont de bien drôles de rennes qui ont voulu faire honneur à ces victuailles ...

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Le swap de Noël !

Quand Stephie et Pimprenelle ont lancé leur swap de Noël swap_No_l, j'ai à peine pris le temps de réfléchir avant de m'inscrire et j'ai bien fait !! C'est Calypso qui m' a gâtée et pas qu'un peu : voyez plutôt ! A l'ouverture du colis, j'ai trouvé plein de petits cadeaux et une jolie carte :



Uns fois tout déballé, j'ai découvert avec plaisir :



* 3 livres tous très bien choisis : La Forêt des Ombres de Franck Thilliez (j'ai récemment adoré ses Deuils de miel - clic !), le très beau Neige de Maxence Fermine que j'ai dévoré pendant ma grippe et un joli livre à lire et à croquer avec mes filles : Contes gourmands de Karine Tournade
* des douceurs : un petit paquet de nougatine en forme de haricots ; un petit paquet de bonbons à la violette ; du thé russe aux agrumes : le thé est délicieux et j'ai beaucoup apprécié que Calypso choisisse des douceurs tout droit venues de sa région qui est à l'opposé de la mienne !
* une belle écharpe toute chaude pour l'hiver, décoré d'un renne de circonstance
* une tasse avec un bonhomme de neige
* une grande botte en tissu que le Père Noël a pris soin de remplir cette nuit pour mes filles !
* un marque-page qui va compléter ma collection

Merci Calypso de m'avoir gâtée ainsi !
De mon côté, j'ai tenté de faire plaisir à Fersenette, j'espère avoir réussi !
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mercredi 23 décembre 2009

Le grain de sel de la Demoiselle # 12

A l'occasion des fêtes, les albums pour enfants fleurissent et il est bien difficile de faire un choix ! Celui-ci a été offert récemment à ma petite Demoiselle et j'ai tout de suite eu un vrai coup de cœur pour lui. coups_de_coeur_deloah C'est donc un grand plaisir de vous le présenter !

_tonnant_voyageL'Etonnant Voyage d'un flocon de neige de Bernadette, publié aux éditions NordSud, est d'abord un album qui se touche car la neige pailletée sur les toits de la couverture est en relief.
Au début de l'hiver, les flocons se préparent très haut dans le ciel et discutent de leurs rêves de voyage : il y a celui qui n'imagine pas se poser ailleurs qu'au sommet du mont Fuji, celui qui veut survoler les forêts du Canada pour y voir des animaux sauvages, celui qui rêve des toits colorés de la basilique Saint Basile de Moscou ...

Un petit flocon tout timide écoute les autres raconter leurs rêves de voyage tous plus lointains et grandioses les uns que les autres puis ose avouer que lui, son rêve, c'est de sentir arriver la douceur du printemps ... Malgré la surprise désapprobatrice de ses comparses, il poursuit son rêve et, le moment venu, va se poser sur le rebord de la fenêtre d'une petite maisonnette qu'il va regarder vivre jusqu'à ce fameux matin où il entend gazouiller les oiseaux et se sent effleuré par la douceur d'un rayon de soleil, ce qui marque à la fois la fin de son existence et l'accomplissement de son rêve.

Cet album très poétique est une invitation au voyage (plus rêvé qu'accompli) mais surtout au plaisir des bonheurs simples du quotidien. Les textes se trouvent sur les pages de gauche et les illustrations occupent donc les pleines pages de droite, accompagnant d'abord les autres flocons dans leurs voyages de rêve, puis s'intéressant aux petits détails de la vie douce et paisible que le petit flocon s'est choisie.
C'est un joli conte à raconter en regardant tomber la neige !


lundi 21 décembre 2009

Ah, mes amis !

La grippe ayant eu raison de moi, je ne cuisine plus en ce moment. Heureusement, depuis hier je recommence à lire un peu même si je dors encore beaucoup. Je profite donc d'un moment de veille sans note particulière à écrire pour enfin honorer Capp' et Marie L qui, il y a un mois déjà, m'ont décerné un prix qui ne peut que me toucher : celui de l'amitié !



Pour le mériter, je dois vous livrer 7 choses que j'aime : ce n'est pas évident, mais en même temps, l'amitié, ça se mérite !! Alors oui, forcément, j'aime la petite famille que je suis fière d'avoir construite (pas toute seule ceci dit, nous sommes deux à l'origine !), j'aime mes chats, j'aime lire et manger ... mais tout cela est un peu facile tout de même !

Ce que vous savez sans doute moins et que pourtant j'aime aussi beaucoup, c'est :

1/ regarder le ciel : ça semble tout bête mais j'y passe un temps fou, quelle que soit l'heure, quel que soit le temps, quel que soit le lieu et je photographie aussi souvent le ciel ; d'ailleurs j'adore le fait de pouvoir regarder le ciel depuis mon lit quand j'y suis couchée !

2/ marcher pieds nus, sur n'importe quoi (même quand ça peut faire mal comme les cailloux qui recouvrent les plages par ici), par n'importe quelle température ; de ce fait, j'ai très peu de paires de chaussures, juste le minimum vital, ce n'est vraiment pas mon truc

3/ la seconde où, à peine ma petite lampe de chevet éteinte, je me glisse sous la couette et la remonte sur moi : cette seule seconde efface bien souvent les petites misères de la journée tant c'est bon !

4/ me laisser surprendre par la première neige de l'année en ouvrant les volets un matin alors qu'évidemment on n'a rien entendu de particulier durant la nuit

5/ l'idée que la vie me réserve encore plein de choses dont j'ignore tout

6/ les changements de saison que l'on sent poindre jour après jour dans une odeur, une couleur, une sensation ... je suis très sensible à ces moments charnières entre deux saisons

7/ marcher, seule, plutôt en ville qu'à la campagne : je peux passer des heures ainsi, faire des détours pour rentrer chez moi même si je suis fatiguée et qu'il est tard ; rien ne m'apaise plus que déambuler ainsi dans les rues !

Encore merci Capp et Marie pour votre gentille attention, je vous fais une grosse bise chacune !

Face aux ténèbres de William Styron

" Quant à ceux qui ont séjourné dans la sombre forêt de la dépression, et connu son inexplicable torture, leur remontée de l'abîme n'est pas sans analogie avec l'ascension du poète, qui laborieusement se hisse pour échapper aux noires entrailles de l'enfer"

Drôle de lecture en période de Noël, pensez-vous peut-être ... Certes, mais étrangement, ce petit livre n'est ni glauque ni larmoyant. Ce n'est en réalité pas une découverte mais la troisième ou quatrième lecture que je fais de ce récit. En effet, après ma lecture de Pat Conroy, j'ai éprouvé le besoin de relire un auteur américain que j'aime et c'est ainsi que je suis (re)tombée sur Face aux ténèbres. William Styron est surtout connu pour son terrible Choix de Sophie mais je l'ai d'abord découvert grâce à ses magnifiques Confessions de Nat Turner que je vous recommande vivement.

face_aux_t_n_bresFace aux Ténèbres - Chronique d'une folie est un récit difficilement classable, à mi-chemin entre l'essai et une forme d'autobiographie partielle.
A l'origine, une partie de ce texte a été prononcée par l'auteur lors d'une conférence sur les troubles de l'affectivité. Etoffé, il est devenu ce livre court mais puissant dans lequel Styron part de sa propre expérience de la dépression pour en tenter une analyse. Loin de tout pathos, c'est avec sobriété mais aussi recul et après s'être abondamment documenté qu'il expose les origines et manifestations de cette maladie, les troubles qu'elle entraîne, l'incompréhension et l'impuissance de l'entourage y compris médical, enfin les deux issues qu'elle peut connaître : le suicide ou la guérison, même fragile.
Au-delà de l'analyse précise qu'il fait de cette maladie, ce livre est aussi particulièrement intéressant pour la lecture qu'il invite à mener de l'art, en particulier de la littérature, et pour le regard différent qu'il nous fait porter sur des écrivains qu'il a connus intimement, comme Camus, Gary, Primo Lévy. Lui-même semble avoir re-découvert ses propres romans après avoir connu cette maladie de l'intérieur et a été surpris de l'y trouver, en germe.
Si Face aux Ténèbres n'est, comme je le disais, paradoxalement pas un livre sombre, c'est en partie parce que dans ce livre comme dans la réalité l'issue n'est pas toujours fatale et que, sans rien déflorer, je puis dire que William Styron a vaincu cette maladie. styron Toutefois, si l'homme a survécu, l'écrivain, lui, a disparu puisqu'il n'a plus rien publié ensuite alors qu'il est décédé 16 ans après ce dernier récit ... ce qui confère un tout autre sens à ces Ténèbres qui seraient peut-être aussi celles dans lesquelles plonge l'homme de lettres qui ne trouve plus les mots ...


jeudi 17 décembre 2009

Charleston Sud de Pat Conroy

" Je n'ai jamais voulu un fils parfait. Un être humain me suffit bien."

Voilà un livre que je ne me serais jamais acheté moi-même : je suis une lectrice trop lente pour être adepte des pavés qui nous suivent mal partout où l'on va, (je rappelle que je me déplace presqu'exclusivement à pied !), j'ignorais tout de cet auteur jusqu'à il y a peu, le titre, encore moins la couverture ne m'attirent pas du tout, le seul mot "saga" sur la 4è de couverture m'aurait fait reposer ce livre ... et pourtant, j'ai pris plaisir à cette lecture, j'ai aimé retrouver ces personnages chaque soir ou presque (hum ... je ne suis pas une "monolectrice"!) et je remercie vivement BOB de m'avoir donné l'occasion de participer à ce partenariat avec les éditions Albin Michel en découvrant Charleston Sud de Pat Conroy !

charleston_sudLe narrateur, Léo King, raconte de manière rétrospective une grande partie de sa vie, de l'adolescence à la fleur de l'âge : une vie à la fois terriblement ordinaire, faite d'amitiés, d'errances, de carrière professionnelle à construire, de couples qui se font et parfois se défont, de fou-rires, de drames, bref de tout ce qu'une existence peut traverser, mais une vie aussi singulière tant ce roman illustre la force du destin qui mène chaque individu sur un chemin qui lui est propre.
Le récit de Léo mêle très étroitement sa vie à celle de ses amis venus d'horizons bien différents alors que rien ne les destinait à se lier d'une si forte amitié. Charleston, ville de Caroline du Sud, est un personnage à part entière du roman tant la cité a façonné ces personnages.
Alors certes, ce roman est "très américain" dans le pire sens qui soit : clichés, style parfois excessivement lyrique, accumulation de drames, peut-être, pour certains lecteurs, voyeurisme, construction pas toujours pertinente à mon sens (pourquoi ce retour en arrière dans le dernier tiers ??), un certain manichéisme ... mais je me suis laissé prendre au jeu car, mine de rien, les deux époques phares de ce roman correspondent à deux époques clés de l'histoire des Etats-Unis et dans deux lieux judicieusement choisis : la fin des années 60 et le "début de la fin" de la ségrégation raciale qui fut particulièrement douloureuse dans le sud du pays (et comme on le voit parfaitement dans ce roman, pas toujours réglée, même dans les années 90) ; les années 80, autrement dit les années SIDA, qu'à cette époque on croyait encore être une maladie réservée aux homosexuels tant ils furent décimés, notamment dans des villes comme San Francisco où se déroule la partie centrale du roman.
D'autres thèmes qui, vu d'ici peuvent sembler être des clichés mais sont là-bas essentiels, sont présents : le poids de la religion, surtout dans ces états du Sud, la révolution sexuelle, le rêve hollywoodien, la folie à laquelle toutes ces barrières sociales, raciales, sexuelles peuvent conduire ... conroy J'ai ainsi retrouvé dans ce roman l'Amérique que j'ai connue lors de mes séjours là-bas (j'y ai vécu 18 mois environ, en deux fois) et ma tendresse pour ces personnages n'est donc peut-être pas objective.
Enfin, si Charleston Sud est d'abord le roman d'une génération, c'est aussi un roman souvent social, parfois un roman policier voire un thriller, enfin, plus simplement, le roman d'une bande éclectique d'amis qui vont, ensemble, apprendre autant dans le rire que dans la souffrance, ce que c'est que de devenir des adultes et, en ce sens, c'est un roman universel.

Le roman d'amitiés adolescentes qui vont apprendre à devenir adultes

lundi 14 décembre 2009

Un peu de couleur !

Même si je suis un peu rouge de honte de ne répondre que ce soir au tag des couleurs que m'a proposé Esméraldaé il y a tout juste un mois et que d'ailleurs, il y a plein plein de rouge chez moi, c'est en orange, ma couleur favorite, que j'ai choisi de me livrer à ce petit jeu :



Cela m'a donné l'occasion de me rendre compte que je n'ai finalement pas tant d'orange chez moi ... il faut dire que je vous ai épargné ce qu'il y a de plus orange dans la maison, à savoir les toilettes :-)) !

Je vous présente donc, en haut, de gauche à droite :
* mes tasses préférées (celle de gauche est orange à l'intérieur)
* le portrait tout orange que ma Demoiselle a fait de moi : vous remarquerez en agrandissant la photo que je porte de grosses chaussures : logique, il fait froid !!
* la pendule de la cuisine

Au milieu, toujours de gauche à droite :
* mes pots de plantes et quelques minis pots contenant de la noisette en poudre, dans ma cuisine dont une partie des murs est orangée
* le panier de fruits de saison : bon, les citrons ne sont pas franchement de la bonne couleur, mais pour le reste : clémentines, oranges, kaki, j'ai tout bon !

En bas, toujours dans le même sens :
* une chaise d'enfant en plastique orange que mes filles s'arrachent
* justement : une MiniRikiki qui a la drôle d'idée d'avoir les cheveux orange et un doudou de la même couleur (la photo a un an tout juste !)
* en haut : l'un de mes bracelets faits maison préférés
* en bas : une photo de ma rue, prise l'an passé, sans flash, un soir de neige
* ma fidèle yaourtière des années 70 !
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dimanche 13 décembre 2009

Saveur d'enfance

En octobre, le magazine Modes & Travaux offrait un petit livre de cuisine en supplément à son mensuel et je n'ai pas su y résister !



Comme il nous restait de "vraies" pommes, directement ramassées dans un verger alsacien (le goût est incomparable !), je me suis lancée dans la réalisation d'un gâteau aux pommes et à la crème fraîche qui, en plus d'être succulent, m'a émue en rappelant à mes papilles la saveur du gâteau de pommes que ma grand-mère faisait quand j'étais petite !
La recette indiquée dans le livre est parfaite, je n'ai changé que le temps de cuisson.

Préchauffer le four à 160°.
Beurrer un plat à gratin.
Eplucher 3 grosses pommes (la recette recommande 6 pommes : ça doit faire beaucoup !)et les couper en petits morceaux. Disposer les dés de pommes au fond du plat.
Dans une jatte, mélanger 80 grammes de farine avec un demi sachet de levure, 100 grammes de sucre, une pincée de sel, 6 cl de lait et 50 grammes de beurre fondu.
Verser cette pâte sur les pommes (ne pas s'inquiéter qu'il semble y en avoir peu : ça surprend mais c'est normal !) puis enfourner 20 minutes.
Battre alors un œuf avec 50 grammes de sucre. Ajouter 3 cuillères à soupe de crème fraîche. Mélanger. Verser sur le gratin puis enfourner à nouveau 20 à 30 minutes, jusqu'à ce que le gâteau soit bien doré :



Cette présentation n'étant pas très jolie, j'ai servi les parts dans de jolies coupelles fleuries :



Le dessus est croustillant à souhait, le gâteau est moelleux, la saveur est douce : j'en referai, très vite !
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samedi 5 décembre 2009

Le grain de sel de la Demoiselle # 11

Si vous avez des enfants à gâter ce Noël, voici l'album qu'il faut glisser sous leur sapin ! Depuis que nous l'avons découvert, nous ne nous en lassons pas !

du_merle Les Du Merle et les Youyou est un album de Lénia Mayor et Catherine Maréchal publié aux jolies éditions Anne Chanel.
La très bourgeoise famille Du Merle et la plus populaire famille Youyou habitent dans le même arbre mais les uns logent sur La Plus Haute Branche tandis que les autres vivent dans un trou de la Basse Branche. Bien qu'ils ne se fréquentent évidemment pas, ils se détestent profondément mais leur petit monde est chamboulé lorsque le fils Noirel Du Merle et la fille Bijou Youyou se rencontrent et tombent aussitôt amoureux ... Les remontrances, plaintes, colères, pressions de leurs parents n'y faisant rien, ils installent leur petit nid dans de la mousse et leurs parents les y oublient, ou presque.
Lorsqu'un violent orage casse les branches de l'arbre, qu'elles soient La Plus Haute ou la Basse, les deux familles se retrouvent sans logis et tout mélangés les uns aux autres ! Ils sont alors accueillis chez Noirel et Bijou où ils vont bien devoir apprendre à se connaître et à vivre ensemble.

C'est une très jolie fable et tout le talent des auteurs réside dans l'habileté avec laquelle ils ont traité un sujet aussi délicat que le racisme social : le texte est à la fois riche et plein de jeux sur les mots et les sonorités tandis que les illustrations sont à la fois sombres par les coloris et très amusantes grâce à tout un tas de détails.
Ma très romantique demoiselle aime tout particulièrement cette page où les deux tourtereaux tombent amoureux l'un de l'autre :

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Les illustrations amusantes vont plaire aux plus petits lecteurs, l'histoire d'amour à rebondissements va intéresser les enfants plus grands, les thèmes de la différence, de la tolérance vont séduire les parents et l'humour va ravir petits et grands lecteurs. Quelle réussite que cet album !

jeudi 3 décembre 2009

Boîte à déj' # 14

Voici le bentô du jour ! La journée s'annonçait très (trop !!) longue avec des réunions tardives et une bien courte pause déjeuner alors ça m'a fait du bien ce midi de retrouver mon joli owan bentô de chez Bento&Co rempli de bonnes choses.


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Vu d'en haut, je trouve que mon bentô n'a pas l'air très rempli mais il a largement satisfait mon appétit de moineau.
* En entrée, à droite : du chou blanc juste râpé avec dans la petite boîte jaune de la sauce au soja ; des carottes cuites à la vapeur avec une fleur d'Edam
* En plat, à gauche, des pâtes vertes en forme d'animaux ; en haut, toujours à gauche, du poulet au sésame caramélisé*
* En dessert, à gauche, un petit suisse mélangé avec du sirop de fraise (dommage que le flash ne rende pas la jolie couleur rosée !) décoré de quelques petits cœurs en sucre rose ; à droite, quelques quartiers de clémentine , trois fleurs de gâteaux au chocolat maison

Poulet au sésame caramélisé
Couper une escalope de poulet en petits morceaux. Dans un bol, mélanger une cuillère à soupe de sauce au soja, une cuillère à soupe de Mirin, une cuillère à soupe de sucre cassonade et deux cuillères à soupe de sésame doré. Y déposer les dés de poulet, les enrober du mélange et laisser mariner une demi-heure. Faire chauffer de l'huile de sésame dans une poêle, y saisir rapidement les dés de poulet. Simplissime et délicieux !

mercredi 2 décembre 2009

L'atelier de la Marmitonne # 26 ou le choix impossible !

Muffins ou madeleines ? madeleines ou muffins ? A l'heure où certaines se posent cette étrange question, nous, nous avons tranché : les deux !
Pour être tout à fait honnête, il y a belle lurette que les muffins et les madeleines dont je vais vous donner les recettes ont été avalés mais voilà, ici c'est un peu comme à la télé, tout n'est pas toujours en direct ! Il y a déjà 3 semaines, nous avons profité de la visite de la marraine de notre Mini Rikiki pour improviser deux recettes : la Marmitonne a préparé des muffins à la poire et au chocolat tandis que j'ai concocté des madeleines au kiwi.

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Pour une vingtaine de muffins à la poire et au chocolat

Préchauffer le four à 200°.
Dans une première jatte, mélanger 240 grammes de farine avec 100 grammes de sucre, un sachet de levure chimique et un peu de sel.
Dans une deuxième jatte, verser 150 ml de lait, 110 ml d'huile de colza

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Ajouter deux œufs

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Mélanger

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Verser en une seule fois le mélange sec dans le mélange liquide et mélanger grossièrement

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Peler 3 poires et les couper en petits morceaux

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Les ajouter à la pâte. Couper grossièrement 100 grammes de chocolat noir et les ajouter à la pâte

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Beurrer des moules à muffins

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les remplir aux deux tiers

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Enfourner 20 minutes.

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Pour 24 madeleines au kiwi

Préchauffer le four à 220°.
Fouetter 2 œufs avec 150 grammes de sucre jusqu'à obtenir un mélange mousseux. Ajouter en alternant (une cuillère de chaque) 150 grammes de farine et 125 grammes de beurre fondu. Mélanger pour obtenir une pâte bien homogène. Peler et couper en morceaux 3 kiwis et les incorporer à la pâte. Idéalement, placer la pâte au réfrigérateur 10 à 15 minutes avant de remplir les moules.
Huiler au pinceau des moules à madeleines puis les remplir (pas de trop, la pâte va se rependre !). Enfourner une dizaine de minutes (surveiller la cuisson ! ).

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Vraiment, il faut être fou pour choisir entre madeleines et muffins !