mardi 30 novembre 2010

Mes envies du mardi - bilan de novembre

L'heure du bilan du défi lancé par Capp' a sonné ... pour de bon cette fois ! 

Ma première envie de novembre était une envie de photo et j'ai passé ce mois à ... en manquer plus qu'à en faire, faute d'avoir toujours mon appareil sur moi !! Fatalitas fatalitas ... J'ai  tout de même profité de passer beaucoup de temps dans des trains chaque semaine pour m'amuser à faire une ch'tite série de "reflets ferroviaires" : j'aime bien ces effets de surimpression car dans le train je me sens toujours entre deux vies, le corps dedans, l'esprit  ailleurs aussi bien dans le lieu d'avant que dans celui d'après ... mais je vous montrerai d'autres photos un peu plus bas, à l'occasion de ma 4è envie !
Ma deuxième envie de novembre était une envie de piscine et ça, c'est fait ! On en a même profité pour faire une infidélité à notre petite piscine habituelle pour découvrir la nouvelle base de loisirs de notre ville : les Demoiselles ont adoré, nous on a surtout apprécié que l'eau soit chaude et que les enfants s'amusent mais pour nager, on repassera ... C'était tout de même chouette car aller à la piscine est encore une vraie émotion pour mes petites Demoiselles et c'est en se donnant la main qu'elles sont allées vers le bassin :
Ma troisième envie de novembre était une envie de tricot. Une chose est sûre, je n'en ferai pas une passion et ça vaut sans doute mieux ! Toutefois j'aime bien l'idée de faire de mes mains plutôt que d'acheter au supermarché (bon, euh j'ai quand même acheté, pas au supermarché, certes, mais je n'allais pas attendre d'avoir fini en laissant mes filles prendre froid !), je crois que plus je vieillis plus je deviens décroissante ! Voici donc mon œuvre loin d'être finie et  pleine de défauts : la photo date de la semaine dernière, entre temps j'ai avancé mais toujours pas terminé !


Enfin, ma 4è envie était une envie (un besoin ?) de repos : sans surprise, c'est là que j'ai le moins réussi mais, heureusement il y a un mais, je me suis tout de même réservé quelques jolis moments comme une petite sieste sous ma grosse couette avec un de mes chats couché tout contre mon ventre (comme quand j'étais enceinte !), une mini ballade seule (et certaines d'entre vous comprendront toute l'importance que revêt cet adjectif !) dans les jolies rues d'Amiens, et, surtout surtout un moment seule à seule avec chacune de mes Demoiselles, pour faire un gâteau avec la MiniRikiki (recette à venir), pour faire une grande promenade à la nuit tombée avec ma déjà grande Demoiselle. A cette occasion, nous avons fait plein de photos, ma fille aussi en a fait beaucoup, et j'ai donc assouvi alors ma première envie :

En attendant que décembre fasse naître de nouvelles envies, allons voir chez Capp' si les copinettes ont relevé tous leurs défis !
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dimanche 28 novembre 2010

Le grain de sel des Demoiselles # 22

Noël approche alors si vous avez une toute petite fille à gâter, voici ce qu'il vous faut !

Une amie, qui passe sur ce blog incognito :-), a eu la merveilleuse idée d'offrir ce coffret Petites filles des 4 saisons à ma Mini Rikiki : dès le premier soir elle a dormi avec et, depuis, elle ne le quitte plus, elle l'emmène partout. Même ma grande Demoiselle de 5 ans aime que je lui lise ces toutes petites mais très poétiques histoires.
7 petits livres, chacun d'une couleur de l'arc-en ciel, racontent l'histoire de petites filles qui vivent au gré des saisons et proches de la nature : outre les petites filles de l'automne, de l'hiver, du printemps et de l'été, on y trouve la petite fille du nichoir, la petite fille de la terre gelée et la petite fille des nuages
En quelques pages, peu de mots et des illustrations pleines de douceur et de couleur, chacun de ces livres transporte les petits lecteurs dans un joli monde imaginaire dans lequel les petites filles vivent sous des arbres, dans des huitres, au cœur des fleurs ...

Pour preuve,  la pause lecture d'hier soir :


Textes : Ludovic Flamant
Illustrations : Catherine Proteaux

vendredi 26 novembre 2010

Mon secret anti-morosité : le fenouil !

En principe, la saison du fenouil est terminée, mais on en trouve encore chez les maraîchers alors il ne faut surtout pas s'en priver : le seul parfum du fenouil quand je le coupe me fait du bien au moral tant c'est léger, bizarrement acidulé, rare. Souvent d'ailleurs, j'en garde quelques feuilles dans ma cuisine pendant un jour ou deux, rien que pour le plaisir !
Ces dernières semaines, j'ai testé deux nouvelles recettes à base de ce drôle de légume : un clafoutis au fenouil, inspiré par le numéro 200 de Gourmand Vie Pratique et, il y a quelques jours, un velouté fenouil / carottes qui est tout simplement divin.

Clafoutis au fenouil - pour 4 personnes
Couper 2/3 fenouils en gros morceaux, le laver et le plonger dans de l'eau bouillante pendant 10 minutes environ. 
Faire fondre une belle noix de beurre dans une grande poêle puis y faire revenir le fenouil égoutté. Saler, poivrer.
Préchauffer le four à 210°. Préparer un bain-marie.
Dans un bol, mélanger une cuillère à soupe de farine avec 50 cl de lait, 2 œufs et du gruyère râpé
Disposer les morceaux de fenouil au fond de ramequins puis verser l'appareil par-dessus.
Disposer les ramequins dans le bain-marie et enfourner 20 minutes. Passer sous le grill du four deux minutes avant de servir.
Nous avons dégusté ce clafoutis de fenouil avec des crevettes à peine poêlées : 

(Bon, j'avoue, les enfants n'ont pas été emballées mais moi j'aime !)


Velouté au fenouil et aux carottes - pour 4 personnes
Eplucher, laver, couper 2 fenouils et une dizaine de petites carottes nouvelles. Faire fondre une belle noix de beurre dans une grande casserole. Y faire revenir fenouils et carottes à feu très doux pendant 20 minutes. Pendant ce temps, faire bouillir de l'eau et y ajouter un bouillon de volaille. Au bout de 20 minutes, verser du bouillon sur les légumes (à hauteur des légumes, pas plus). Ajouter 2 pommes de terre épluchées et coupées en morceaux. Saler, poivrer.
Porter à ébullition puis laisser mijoter encore 20 minutes au moins, jusqu'à ce que les pommes de terre soient tendres. 
Mixer. Ajouter un peu de lait (mais pas trop !).
C'est prêt et c'est si bon que mes filles ont tout fini le lendemain, sans m'en laisser une cuillerée ! 


Si je vous dis qu'en plus le fenouil c'est léger et plein de fibres, hésiterez-vous encore à en goûter ?

jeudi 25 novembre 2010

C'est Noël avant l'heure !

Les rues commencent à se parer de leurs atours de Noël et Leiloona revêt son bonnet rouge et blanc pour proposer de gagner des DVD ! Allez voir, c'est là : clic !

mercredi 24 novembre 2010

Les auteurs qui ont fait mon bonheur ...

Dolly (clic !) m'a taguée ! Je dois en 15 minutes, donc sans trop réfléchir, énumérer 15 écrivains que j'aime. Ce n'est pas évident mais plutôt intéressant de tenter de faire le point à ce sujet !

* Quand je pense à mes lectures de petite fille, c'est bien sûr la Comtesse de Ségur qui me revient aussitôt en mémoire, pas tant pour Les Malheurs de Sophie que pour Pauvre Blaise qui m'a fait jurer à mon doudou (!) que quand je serais grande, j'aurais un fils que j'appellerais Blaise !!
* Adolescente, trois auteurs bien différents m'ont fait passer de délicieuses nuits blanches : les sœurs Brontë (oui, je triche, elles sont deux et je les compte comme une !), Alexandre Dumas et Yves Simon ! Pas grand chose de commun entre eux, il faut croire que l'éclectisme m'est venu tôt ! 
* Durant mes séjours et études aux Etats-Unis, j'ai découvert deux écrivains qui ne m'ont plus quittée : William Styron (dont je viens de relire Les Confessions de Nat Turner le mois dernier) et Richard Wright dont le Native Son (souvent traduit pas L'Enfant du pays) devrait être lu de tous !
* Etudiante, j'ai découvert, enfin et avec ravissement ,une littérature dite classique qui m'accompagne encore aujourd'hui. Là, les auteurs qui me sont essentiels sont Racine, Proust, Zola, Hugo, Aragon, Camus, Yourcenar, qui sont des auteurs à qui je dois de véritables chocs littéraires, dont je lis et relis des pages ou des oeuvres entières très régulièrement.
* Devenue adulte, je me suis intéressée à la littérature contemporaine et les auteurs qui me touchent le plus sont Philippe Besson, Jean Echenoz, Sylvie Germain, Jean-Christophe Rufin.

Hum ... comment ça je triche ? moi ?? non non, je n'ai pas cité 17 écrivains (18 si on compte correctement Emily et Charlotte Brontë), d'ailleurs j'en ai sûrement oublié quelques uns ! :-)

mardi 23 novembre 2010

Mon envie du mardi - Novembre # 4

Grâce aux copinettes, j'évite de me couvrir de honte (pas moins !) en publiant le bilan du mois alors qu'il n'est prévu que pour la semaine prochaine et, mine de rien, je vous montre aujourd'hui ma 4è envie de novembre : merci de m'avoir sauvée les-filles-qui-se-reconnaîtront !
J'aurais bien comme envie de me racheter un cerveau, mais je sens que ça va être difficilement réalisable alors je vais me contenter d'avoir envie de ... repos

Picasso, Le repos, 1932

[Tiens, choisir ce si beau tableau de Picasso me donne une nouvelle envie, à garder dans un coin du cerveau-que-je-n'ai-plus pour un autre mardi !]

En effet, reconversion, train quotidien et enfants en bas âges obligent, je vis à cent à l'heure en ce moment, ce n'est pas forcément désagréable car ça nourrit l'esprit mais, moi qui suis une vraie solitaire dans l'âme, je me perds un peu dans trop de monde, trop de bruit, trop d'agitation, tout le temps et j'ai besoin ... de silence, de solitude. 
Je sens que cette envie va être encore plus dure à assouvir que celle, pourtant folle, de vouloir tricoter un snood à ma Demoiselle ! 

Et les copinettes, de quoi ont-elles envie aujourd'hui ? Allons vite le découvrir chez Capp' !

samedi 20 novembre 2010

Un homme accidentel de Philippe BESSON

"Il y a des moments de presque rien, des minutes ordinaires, on en a traversé des tas comme ça avant, mais un beau matin, c'est une fraction de temps pendant laquelle tout bascule. Des silences qui paraissent anodins, on n'éprouve pas le besoin de les remplir, on y est bien mais on appuie le regard un peu trop, on accroche ses yeux à l'autre une seconde de plus qu'il ne faudrait et ça remplit le silence d'un coup, on fait loger un destin dans ce silence."

Ma copine Tanaquil (clic !) qui connaît mon goût pour les romans de Philippe Besson m'a offert celui-ci il y a peu et j'ai aussitôt renoué avec le bonheur de savourer ce style. Merci Tanaq' !

Les chemins de Jack, acteur hollywoodien célèbre, et du narrateur, simple flic, bientôt père, amoureux de Laura, n'auraient jamais dû se croiser. Et pourtant, à l'occasion d'un meurtre, le policier rencontre l'acteur et leurs vies se télescopent, sans que l'un ni l'autre ne puissent plus rien contrôler ...
Dans Un Homme accidentel (quel beau titre !), on retrouve pleinement l'écriture et les thèmes chers à Besson : des personnages banals auxquels on s'identifie dès les premières lignes, des destins qui échappent à tous, une Amérique tiraillée entre sa bonne pensée judéo-chrétienne et son perpétuel décalage et, surtout surtout, la force et la violence du sentiment amoureux, du désir. L'amour chez Besson est toujours tragique mais il n'en est que plus beau, que plus émouvant.
Dans ce roman-ci, j'ai particulièrement aimé la dualité de l'écriture qui oscille constamment entre légèreté (l'évidence des corps et des âmes annule toute intellectualisation des actes) et tristesse, profonde tristesse des conséquences de cette légèreté. Peu d'auteurs savent, à mon sens, écrire la tristesse comme Besson. Personnages et lecteurs voient la fatalité en marche sans même songer à tenter de l'arrêter, tant l'inéluctable domine, tant, aussi, cette fatalité peut être douce, voire belle, paradoxalement ...

Photo de Besson : A. Polignon / Opale
Autres romans de Philippe Besson chroniqués sur ce blog :

mardi 16 novembre 2010

Mon envie du mardi - Novembre # 3

Troisième envie du mois de novembre, déjà ! Cette fois, j'ai envie de ... tricoter :






Il me manque le rocking chair et le chignon mais j'espère que ça va aller tout de même :-)
Pour être honnête, cette envie est née d'un besoin puisque l'école de mes Demoiselles interdit le port de l'écharpe mais comme je ne me vois pas les laisser avoir (ni prendre !) froid, eh bien je vais essayer de tricoter quelque chose qui pourra leur tenir chaud. Rendez-vous la semaine prochaine pour voir si j'aurai réussi ! 
En attendant, allons vite voir chez Capp' quelle est son envie cette semaine et découvrons grâce à sa récap' les envies des copinettes !

vendredi 12 novembre 2010

La Carte et le Territoire de Michel HOUELLEBECQ

" Pour ce qu'il avait pu en observer l'existence des hommes s'organisait autour du travail, qui occupait la plus grande partie de la vie, et s'accomplissait dans des organisations de dimension variable. (...) Certains êtres humains, pendant la période la plus active de leur vie, tentaient en outre de s'associer dans des micro-regroupements, qualifiés de familles, ayant pour but la reproduction de l'espèce ; mais ces tentatives, le plus souvent, tournaient court, pour des raisons liées à la "nature du temps".

Il est difficile de parler de ce roman à présent qu'il a obtenu le Prix Goncourt et que tout le monde ou presque a son petit avis à son sujet. Cela m'apprendra à être si lente, puisque j'ai terminé ma lecture la veille de la proclamation du prix mais il me faut toujours quelques jours pour digérer un roman et en faire un billet !

La Carte et le Territoire suit, en grande partie, la carrière d'un artiste, Jed Martin, qui débute grâce à une idée originale : photographier de manière artistique des cartes routières. A part créer des œuvres d'art, Jed ne fait pas grand chose, il fréquente peu de monde, subit l'amour plus qu'il ne le cherche, s'en passe finalement lorsqu'il s'en va. Cela ne l'empêche pas d'observer avec acuité la société qui l'entoure et de la peindre sur des toiles hyper réalistes. Quand l'une de ses toiles se trouve à l'origine d'un crime des plus atroces, Jed se montre à peine ébranlé ...
Le héros de Houellebecq a tout de l'anti-héros, et c'est sans doute cela qui le rend attachant. Personnellement, je pense que l'auteur s'est davantage dépeint dans ce personnage-là que dans celui qui porte pourtant son nom dans le roman, ce dernier ressemblant plus à l'image médiatique qu'on peut avoir de Houellebecq qui doit, forcément, être relativement éloignée de la réalité (un a-social alcoolisé). L'auteur n'en est pas à  une facétie près et ce jeu de dupe entre ses personnages et les personnes réelles qui ont pu les inspirer me semble évident. D'autres personnages du roman ressemblent peu ou prou à des gens célèbres, plus ou moins a l'avantage de ceux dont ils portent le nom (Lelay, Pernaut, Lepers, Beigbeder ...). Par ailleurs, plusieurs passages du récit sont caustiques, voire d'un humour grinçant. J'aime assez cet humour discret ! La Carte et le Territoire est donc un roman dans lequel l'auteur (se) joue avec (de) son lecteur, avec la représentation qu'il (se) fait de la réalité,  et ce n'est pas désagréable. 

L'aspect du roman qui m'a le plus intéressée, c'est la réflexion à laquelle il invite sur l'art. Jed Martin est peu à peu mondialement reconnu, sa cote grimpe de manière exponentielle ... sans qu'il l'ait vraiment cherché ni même désiré,  sans qu'il sache trop pourquoi il photographie ou peint ainsi, sans qu'il soit en mesure d'expliquer ce  qu'il veut exprimer. Plus qu'à son art, c'est à son attachée de presse qu'il doit sa célébrité ! Implicitement, le roman s'interroge sur ce qu'est l'art, sur ce qui fait l'art et la réponse semble être le hasard , les circonstances, puis un certain effet de mode, plus que le talent ou le projet artistique. Cette problématique est tout à l'image de l'auteur lui-même qui se montre toujours (faussement ?) surpris de l'intérêt qu'on lui porte, un peu comme si ça le dépassait, un peu comme si, une fois l'œuvre créée ou le livre écrit, tout cela n'avait plus tellement d'importance, ni, peut-être, de sens. Dans La Carte et le Territoire, l'essentiel pour l'artiste est de créer, pas d'être reconnu. La preuve en est qu'il accorde une importance très limitée à l'argent qu'il gagne et qu'il ne cherche nullement à entretenir son image ni ses relations, se plaçant délibérément hors de la société qui le porte aux nues. Les médias sont dépeints comme tout puissants en la matière et, là encore, on sent poindre la critique derrière l'humour noir.

J'ai bien du mal à savoir si j'ai aimé ou non ce roman, mes seules certitudes sont que je me suis attachée à son protagoniste et que les questions sous-jacentes sur l'art et notre société moderne m'ont interpellée. Je n'ai en revanche pas aimé (pas compris ?) qu'il y ait finalement deux romans en un puisque, subitement, à partir de la Troisième Partie, le point de vue change et Jed n'est plus au cœur du récit, il n'en devient qu'un  personnage très secondaire, comme si une nouvelle ramification l'avait écarté de la route principale. Le personnage nommé Michel Houellebecq occupe alors l'espace textuel et je me suis demandé si le personnage public qu'est devenu l'écrivain (le vrai) n'avait pas effacé l'homme qu'il était (qu'on retrouverait en Jed Martin) et qu'ainsi ce roman serait une métaphore de ce que vivrait notre écrivain ... En même temps, l'époque (future) à laquelle s'achève le roman, certains événements comme la mort de Michel Houellebecq rappellent, si besoin était, que tout ceci n'est après tout "que" de la fiction.

7/7

Photo de Houellebecq © Sophie Bassouls Corbis-Sygma

jeudi 11 novembre 2010

Boîtes à déj' # 41 et 42

Voici deux nouveaux bentôs et je risque d'en faire encore plus dans les semaines à venir puisque je re-deviens étudiante 2 jours par semaine (à mon âge, est-ce bien sérieux ??) et il faudra bien que je me nourrisse ces jours-là aussi. 

Voici donc mon bentô # 41 :



* En entrée : du rôti de porc froid avec de la mâche
* En plat : des céréales avec une poëlée de brocolis et champignons de Paris
* En dessert : une tranche de ce qui aurait dû être du pain d'épice mais finalement n'a ressemblé à rien de connu (faute d'avoir la farine idoine) mais était bon tout de même :-)

Bentô # 42 ou mon premier bentô d'étudiante !



* En entrée : une carotte et des tomates cerise
* En plat : des céréales (oui encore : j'adore ça !!) avec du saumon
* Un ch'tit morceau de brie
* En dessert : une clémentine

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mardi 9 novembre 2010

Mon envie du mardi - Novembre # 2

Deuxième mardi du mois et donc deuxième participation pour moi au joli défi lancé par Capp !
Ce mardi, j'ai une forte envie de ...bleu et d'eau, de piscine donc !


Bon, bon, il y a trèèès peu de chance pour que, d'ici la fin du mois, je me baigne dans l'une des plus belles piscines du monde, les bains Gellert à Budapest (cf photo empruntée ) mais la petite piscine municipale de notre ville m'ira bien si nous trouvons le temps d'y aller !
Allons vite découvrir les envies de Capp' notre cheftaine et de toutes les copinettes ! 

samedi 6 novembre 2010

La quête des livres-Monde - Tome 1 : Le livre des âmes de Carina Rozenfeld

"Nous avons ouvert le passage vers la Terre une ultime fois, et nous sommes venus, quatre Chébériens, pour cacher les Livres. Mais nous étions déjà infectés par l'Avaleur de Mondes. Nos mémoires, nos âmes s'émiettaient jour après jour et il ne nous était pas possible de faire machine-arrière."

Voici le premier volet d'une trilogie (dont le 3è volume sortira en mai 2011) qui a beaucoup plu à mes 6è l'an passé et que j'avais donc envie de découvrir !

Zec est un adolescent comme les autres, jusqu'au jour (la nuit, plutôt) où des ailes lui poussent dans le dos ! Paniqué, Zec ne comprend pas ce qu'il lui arrive et c'est grâce à sa rencontre avec un vieil homme en fauteuil roulant qu'il apprend qu'il n'est pas un terrien comme il l'a toujours cru, qu'il a une mission à remplir pour sauver les siens du néant où l'Avaleur de Mondes les a fait tomber en les privant de mémoire ...

Ce premier volume accorde une large place à la découverte de sa réelle identité par le jeune héros et cet aspect est plutôt bien mené : Zec passe de la peur à l'incrédulité, de l'enthousiasme au refus, de l'euphorie à l'angoisse, et le lecteur éprouve de l'empathie pour lui. La quête des Livres-Monde s'ouvre donc sur la quête identitaire d'un jeune garçon qui cherche à comprendre qui il est, d'où il vient, ce qu'il doit faire de sa vie.
Une fois son identité acceptée, Zec se lance avec deux amis dans la quête des Livres-Monde qui doivent sauver son peuple.  Le récit prend alors des allures de jeu de piste et le suspens est soutenu.
Je ne suis habituellement pas très sensible à la science-fiction mais j'ai tout de même trouvé qu'il y avait de jolies idées dans ce roman, comme la planète Chébérith qui a tout d'un paradis perdu, ou le Livre des âmes qui contient tout un peuple réduit en de petites billes de lumière qui palpitent en attendant leur délivrance. 
J'ai toutefois été déçue par le manque (l'absence ?) de style de l'auteur et par quelques passages que j'ai trouvés assez convenus mais il est évident que ce roman est écrit pour les adolescents et qu'il leur plaît, à juste titre.
L'auteur, Carina Rozenfeld, tient un blog sur lequel elle parle, bien sûr de son œuvre : clic !

jeudi 4 novembre 2010

Le panier du mois de novembre

Je sais, je sais ... je n'ai pas rempli mon panier avec sérieux ces derniers mois, et pourtant je ne cuisine que des légumes et fruits de saison ! Mais en novembre, je ne pouvais tout de même pas rater la saison du potiron et c'est avec bonheur que j'en ai cuisiné le premier jour du mois ! Je me suis inspirée d'une recette proposée dans le dernier numéro de Vie pratique Gourmand pour réaliser un "croquant / fondant d'automne" au potiron, champignons et noisettes. Comme j'essaye de reprendre mon régime, c'est une recette légère.

Pour 3 à 4 personnes (en accompagnement d'une viande rouge par exemple).
Couper la chair de 800 g à 1kg de potiron et la faire cuire dans un grand volume d'eau bouillante salée. Le temps de cuisson dépend de la maturité du potiron : le mien étant bien mûr, il n'a cuit que 10 minutes. Egoutter et écraser le potiron à la fourchette puis le mélanger à une cuillère à soupe de crème fraîche.
Eplucher, laver, sécher, couper (en gardant le pied) 3 ou 4 beaux champignons de Paris et les faire revenir dans une poêle avec un filet d'huile. Parfumer avec du basilic
Dans un plat à gratin, disposer la purée de potiron, recouvrir de champignons. 
Dans un bol, mélanger 2 cuillères à soupe de chapelure avec du paprika, du sésame grillé et des noisettes entières grossièrement hachées. Recouvrir le plat de ce mélange. 
Passer sous le grill du four quelques minutes.

 

La douceur de la purée de potiron associée au croquant de la noisette est dé-li-cieux !!! 

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mercredi 3 novembre 2010

Au Nord du monde de Marcel THEROUX

"Jadis, nous avions été une multitude de singes nus, passant notre vie à gratter le sol pour trouver de quoi subsister sur un rivage africain. Désormais nous étions un grande armée, une termitière de géants qui pouvaient secouer la planète en tapant du pied tous ensemble, qui pouvaient réchauffer l'air rien qu'en respirant."

Voici un roman dont je n'avais pas entendu parler, que je n'aurais sans doute pas acheté et que j'ai choisi un peu au hasard lors de la dernière opération de Masse Critique  ... Et pourtant, quelle rencontre, quel coup de cœur ... quel livre ! 

Alors que toute civilisation semble disparue de la surface de la terre, Makepeace survit, tant bien que mal, aux abords d'une ville désertée de Sibérie. La solitude et le danger permanent l'oppressent au point de désirer mourir mais alors que Makepeace s'apprête à passer à l'acte, un avion surgit de nulle part, traverse le ciel et s'écrase ... Il y aurait donc encore de la vie quelque part, d'autres survivants sur cette terre désolée ? Makepeace reprend courage et se lance dans une quête éperdue d'humanité. Sa longue route mène le personnage vers d'autres rescapés, regroupés en tribus, luttant eux aussi pour leur survie et se méfiant donc de toute intrusion. Cette route mène en même temps le protagoniste sur le chemin de l'introspection, retraçant son passé et celui de ses proches, tentant de comprendre comment l'homme en est venu à détruire son propre monde.

Marcel Théroux a composé un roman d'anticipation magistral qui pousse l'homme dans ses derniers retranchements et l'interroge sur la part d'humanité qui reste lorsqu'il ne reste justement plus rien parce qu'il a, lui-même, tout détruit. Loin d'être désespéré, Au Nord du monde est un récit lucide, porteur de vie malgré les drames et la violence qui se succèdent, comme pour dire que la seule force de l'être humain réside en sa capacité à rebondir et à (se) reconstruire, toujours.
Cette lecture m'a égarée durant les 30 ou 40 premières pages puis, une révélation (du moins, un élément essentiel que je n'avais pas vu !) a relancé mon intérêt et j'ai été happée par la prose de Marcel Théroux. J'ai alors poursuivi ma lecture lentement pour savourer chaque mot, pour faire durer le plaisir. J'ai tout particulièrement aimé la manière dont l'auteur a créé un monde à la fois si  proche et si inimaginable. Makepeace est de ces personnages qu'on n'oublie pas et les lieux traversés, si majestueux et si anéantis, sont d'une effrayante beauté.

 Un grand grand merci aux éditions PLON et à Masse Critique pour ce partenariat !
Paru en août 2010 dans sa traduction française, ce roman fait partie de mon défi du 1% de la rentrée littéraire.
                                                                                                                               6/7

mardi 2 novembre 2010

Mon envie du mardi - Novembre #1

Le mois dernier, Capp' (clic !) a lancé un chouette défi, chouette parce qu'on se le lance d'abord à soi-même et qu'on peut aussi découvrir les envies des copines. L'idée est de présenter l'une de ses envies chaque mardi des trois premières semaines du mois puis de faire le bilan de ce qu'on aura accompli le dernier mardi du mois.

Ma première envie est une envie de ... photo ! Je n'en fais plus beaucoup et, même si mon appareil n'est pas très performant, fut un temps où j'en prenais davantage, notamment du ciel :

La dernière date du 30 juillet, elle a été prise sur l'autoroute, de retour de Paris.

lundi 1 novembre 2010

Le grain de sel des Demoiselles # 21

Des amis alsaciens ont offert à ma grande Demoiselle un petit album d'un auteur incontournable chez nous : Tomi Ungerer. Nous avions déjà le célèbre Les Trois brigands mais celui-ci est bien différent, même si on y reconnaît la plume et le trait de l'auteur.

Le Nuage Bleu raconte l'histoire ... d'un nuage bleu :-) qui mène sa petite vie avec une grande liberté, se laissant aller au gré de ses envies, refusant de suivre les autres nuages et de subir les aléas de la météo. Sa vie tranquille bascule le jour où il survole une ville en feu à cause de conflits raciaux. Consterné par tant de violence, le nuage bleu choisit de se sacrifier pour apaiser ces tensions ... 

Avec Le Nuage Bleu, Tomi Ungerer signe un conte qui bascule de la légèreté à la gravité et expose ainsi la sombre réalité à laquelle nous sommes tous confrontés un jour ou l'autre. La force de ce court récit est de montrer que chacun peut abandonner le confort de sa petite vie pour décider d'agir, de s'engager pour une cause qui ne le concerne pas forcément directement mais qui touche à ses convictions profondes. 

Ma grande Demoiselle a beau être très effrayée par les deux doubles pages qui montrent la violence des hommes, elle n'en réclame pas moins de lire cet album qui semble la confronter à des questionnements qui la travaillent. Ces deux doubles-pages sont judicieusement encadrées par des pages au graphisme simple qui apportent de la douceur à l'ensemble et les choix du petit nuage bleu montrent qu'avec de petits riens la vie peut être plus paisible. 

Je n'oublie pas le joli défi de Hérisson08 et Le Nuage Bleu de Tomi Ungerer est mon 7è album / 11.

C'est lundi ! Que lisez-vous ? *3*

Je sais, je sais, le suspens est à son comble ... :-))

Qu'ai-je lu la semaine dernière ? 
Comme prévu, j'ai terminé Au Nord du monde de Marcel Théroux et j'en parlerai ici tout bientôt. En littérature jeunesse, j'ai finalement choisi le premier volet de La Quête des livres-monde de Carina Rozenfeld dont je ferai aussi un billet dans les jours à venir.

Qu'est-ce que je lis cette semaine ? 
Pour tout dire, mon choix n'est pas encore tout à fait arrêté ! Je vais peut-être m'attaquer au dernier Houellebecq, reçu pour mon anniversaire ... 

Que lirai-je la semaine prochaine ? 
La reprise de mes trajets en train va me donner l'occasion de poursuivre ma lecture de la saison 2 des Blue Cerises dont le format convient parfaitement à ce type de transport, tandis que le Houellebecq sans doute pas terminé m'attendra sagement chaque soir sur ma table de chevet.