mercredi 25 novembre 2009

Boîte à déj' # 13

Après une semaine sans bentô, j'ai pris plaisir cet après-midi à préparer celui de demain et la pluie qui nous a empêchées de sortir a donné envie à ma Marmitonne de me donner un coup de main.



* En entrée, en bas à gauche : de simples bâtonnets de carotte crue
* En plat, à droite : un muffin tomate / lardon / noisette (recette ci-dessous) et trois onigiri aux crevettes en forme d'étoiles (dommage que le blanc sur blanc ne donne pas grand en chose en photo)
* En dessert : en haut à gauche, de l'avocat sucré (préparé selon cette recette : clic !) et en séparation deux petits chaussons aux pommes préparés avec ma Marmitonne selon cette recette là (encore clic !)
Ce bentô s'annonce copieux !


Pour 12 muffins tomate / lardons / noisettes
Préchauffer le four à 200°.
Dans une poêle bien chaude et sans ajout de matière grasse, faire griller 100 grammes de lardons avec 100 grammes de noisettes entières. Réserver.
Dans une première jatte, mélanger 225 grammes de farine avec un demi sachet de levure chimique et une cuillère à café de sel.
Dans une seconde jatte, battre deux œufs. Ajouter 80 grammes de beurre fondu puis un yaourt nature. Mélanger. Verser les lardons et les noisettes grillés. Couper une tomate en petits morceaux et mélanger.
Verser le contenu de la première jatte dans la seconde et mélanger grossièrement. Si la pâte est trop épaisse, allonger avec du lait.
Répartir la pâte dans des moules beurrés et enfourner 20 à 25 minutes.

C'est tellement bon que nous en avons cuisiné une deuxième fournée pour en faire notre dîner avec une salade verte !

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mardi 24 novembre 2009

Contre-enquête sur la mort d'Emma Bovary de Philippe DOUMENC

"Un instant, au coin de la rue, vêtu d'une sorte de houppelande, un jeune homme passa, apparition assez splendide si l'on peut dire. Sa haute taille, ses yeux clairs, ses longues moustaches blondes évoquaient quelque passé de guerrier viking, un ancêtre de ces villageois de Basse-Normandie. D'où diable sortait ce personnage ? (...) C'est Gustave, l'un des deux fils du professeur Achille Flaubert (...). Il se croit doué pour les gazettes, il veut écrire des romans, cette idée !"

enquete_sur_mort_demma_bovary_L_1Appelé à son chevet, le docteur Larivière reçoit la confidence qu'Emma Bovary prononce dans son dernier souffle : "Assassinée, pas suicidée", tandis que son confrère, le docteur Canivet, remarque des traces de contusions sur le corps. Il n'en faut pas moins pour qu'une enquête soit ouverte afin d'expliquer cette mort d'autant plus suspecte qu'une seule dose d'arsenic ne suffit pas à tuer ...
Deux policiers sont alors envoyés à Yonville pour enquêter. Les suspects ne manquent pas : tous les personnages qui peuplent le roman de Flaubert sont tour à tour entendus et l'on découvre les secrets des uns et des autres qui font douter de leur innocence. L'intrigue se ressert encore lorsque l'un des enquêteurs est soudain rappelé à Rouen par sa hiérarchie puis que deux des suspects avouent ce crime qu'ils n'ont pas commis ...

Le pari de Philippe Doumenc est audacieux ! J'ai retrouvé avec plaisir les personnages créés par Flaubert et la rue principale de Yonville, je suis entrée à nouveau dans la pharmacie de Homais, j'ai découvert la demeure de Rodolphe, bref je me suis laissée emporter par l'intrigue et j'ai émis des hypothèses sur l'identité de l'assassin d'Emma ... mais j'ai tout de même eu bien du mal à apprécier le style de Doumenc, la construction de son roman (ah ces comptes-rendus d'interrogatoires ... :-() et je suis finalement restée sur ma faim, trouvant que la narration patine souvent. doumenc J'ai parfois eu le sentiment que Philippe Doumenc n'était pas allé (n'avait pas osé aller ?) jusqu'au bout de son projet pourtant génial et c'est d'autant plus dommage que certaines idées sont vraiment originales et bien menées, comme l'apparition très hitchcockienne de Flaubert que j'ai citée en exergue ou les amours cachées d'Emma. Mon sentiment est donc bien mitigé !

Merci à Capp' de m'avoir prêté ce livre, cela faisait longtemps que j'avais envie de le lire !

Un pari audacieux

vendredi 13 novembre 2009

Boîte à déj' # 12

Après le bento oublié hier, voici le bento finalement mangé chez moi aujourd'hui, autrement dit le bento inutile mais bien bon tout de même !
Comme je me suis bien amusée à faire une "boîte à goûter" toute jaune pour hier, j'ai essayé de faire un bento orange pour aujourd'hui :



En bas :
* des rondelles d'orange
* des abricots fourrés de morceaux de chocolat noir (oui, encore ! mais c'est si bon ...)
* un physalis
* du riz au lait vanillé (du commerce)



En haut :
* une tartelette au citron
* un demi-pavé de saumon au vinaigre balsamique
* des carottes au citron cuisinées comme cela (clic !)



J'aurais apprécié une petite salade mais je n'avais pas ce qu'il fallait. En même temps, mon estomac était bien rempli après ce repas !

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mercredi 11 novembre 2009

Boîte à déj # 11 : mini mais exquis !

Finalement, le maxi bentô dont je parlais dans le post-it n'existera pas car ma moitié a pitié de la journée à rallonge qui m'attend demain et viendra me chercher pour que nous déjeunions ensemble : chic ! Toutefois, je me suis préparé un mini-bentô pour le goûter car il faudra bien que je reprenne des forces si je veux tenir jusqu'au soir. C'est l'occasion de vous présenter le petit bentô dans lequel je mets le goûter que mes filles prennent chez leur nounou. J'ai d'ailleurs négocié âprement pour que la Marmitonne accepte de me le prêter demain !

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En même temps, je la comprends : c'est vrai qu'il est craquant et sa sœur et elles sont très fières d'avoir un bentô "comme môman".
A l'intérieur, j'ai préparé quelques douceurs dans une dominante jaune censée me donner un peu d'énergie (ahum) :

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* un carré de chocolat noir entre deux abricots séchés
* dans la petite boîte jaune : deux noisettes et des cranberries séchées à picorer
* une part de tarte aux poires, sauce caramel

Tarte aux poires sauce caramel

Avant de vous en donner la recette, je dois présenter des excuses car je vais en décevoir quelques unes ! En effet, j'avais annoncé un peu tôt une tarte aux poires et caramel au beurre salé mais ... comment dire ... ? il eut mieux valu avoir du beurre salé avant de claironner une telle annonce ! J'ai bien tenté l'expérience avec du beurre et du sel mais je vous déconseille de le faire car le "caramel" obtenu ainsi est tout bonnement immangeable.
Cependant, nous n'y perdons pas au change car cette tarte-ci est fine, légère, parfumée et j'ai bien fait de préparer mon mini bentô avant le dîner car la tarte a été très vite engloutie !

Préchauffer le four à 220°.
Etaler une pâte brisée dans un moule à tarte (beurré s'il n'y a pas de papier cuisson sous la pâte). Peler 4 poires. Les couper en deux. Avec une cuillère à café, retirer le coeur des poires. Les couper en lamelles et disposer celles-ci sur la pâte en les faisant se chevaucher. Idéalement, superposer deux couches de poires, ce sera meilleur ! Saupoudrer d'un sachet de sucre vanillé. Enfourner 40 minutes environ.
Laisser tiédir la tarte avant de démouler.
A feu doux, faire chauffer 50 grammes de sucre roux dans un peu d'eau. Quand ça caramélise, retirer du feu. Mélanger rapidement puis verser lentement sur la tarte (il ne faut pas que le caramel, encore liquide, coule sous la pâte !). Laisser refroidir avant de couper puis déguster.

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Je ne m'avoue pas vaincue pour autant et je tenterai une tarte aux poires et caramel au beurre salé une autre fois. D'ailleurs, je ne ferai pas simplement un caramel comme ici mais une crème au caramel, tout est dans la nuance !

mardi 10 novembre 2009

Pour le plaisir des yeux : encore et encore !

Cela me fait plaisir de constater que mon premier essai de maki colorés vous a plu ! J'ai fait une petite recherche et grâce à mon ami Go**le, je peux vous faire découvrir ce que de vrais artistes font : cela s'appelle des kazarimaki !

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kazarimaki2

kazarimaki3 kazarimaki4 kazarimaki5

Impressionnant, n'est-ce pas ? J'ai emprunté ces images à deux sites japonais : là (clic !) et là (re-clic !).

dimanche 8 novembre 2009

Pour le plaisir des yeux

Que faire avec du riz coloré ??

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de jolis maki, évidemment ! Comme c'était une première pour moi, le résultat n'est pas encore parfait : dans le principe, ce n'est pas compliqué mais cela demande une dextérité qui ne m'est pas naturelle et qui nécessite donc un peu d'entraînement !

Cuisson et coloration du riz

Préparer 3 casseroles pas trop grandes. Rincer 200 grammes de riz blanc puis le verser dans la casserole A avec 40 cl d'eau (la recette originale préconise 30 cl mais je trouve qu'ensuite l'eau est absorbée si vite que le riz cuit mal - à vous de voir, en fonction de votre mode de cuisson sans doute). Renouveler l'opération avec la casserole B.
Rincer 200 grammes de riz rose (j'utilise celui-ci (clic !), qui, une fois cuit, est plus rouge foncé voir brun que rose, d'ailleurs) puis le verser dans la casserole C avec 40 cl d'eau.
Couvrir les casseroles et porter à ébullition. Dès les premiers bouillons, baisser le feu au minimum, découvrir en partie les casseroles et laisser cuire environ 15 minutes en remuant de temps en temps. Au début de la cuisson, ajouter 2 à 3 cuillères à café de curry à la casserole A et quelques gouttes de colorant alimentaire bleu à la casserole B.
Juste avant la fin de la cuisson, dans une quatrième casserole, dissoudre 3 cuillères à soupe de sucre dans 6 cuillères à soupe de vinaigre de riz et une cuillère à café et demi de gros sel. Quand ce mélange est uniforme et chaud, le répartir dans les 3 casseroles de riz. Mélanger.

Pour réaliser des makis colorés
Prise dans le feu de l'action, je n'ai photographié les étapes que d'une seule sorte de maki, celle qui se trouve au premier plan ici :

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Mouiller le bout des doigts et déposer une étroite ligne de riz jaune sur une feuille de nori en veillant à laisser un peu d'espace au bord :

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Rouler la feuille en serrant bien

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Couper proprement l'excédent de nori. Enrouler le rouleau de riz jaune dans du film alimentaire en serrant bien (la difficulté est d'obtenir un rouleau régulier) et le placer au réfrigérateur quelques minutes.

Reprendre l'excédent de la feuille de nori précédente. Mouiller ses doigts et y déposer une bande de riz rose, deux fois plus large que la précédente

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Sortir le rouleau jaune du réfrigérateur, retirer le film alimentaire délicatement et déposer ce rouleau sur le riz rouge :

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Humidifier légèrement la feuille de nori sur une bande d'environ 1 cm de large juste au-dessus du riz rose puis rouler la feuille en serrant bien. Couper l'excédent de nori, placer le rouleau dans du papier alimentaire et réserver quelques minutes au réfrigérateur.

Prendre une nouvelle feuille de nori et y déposer une large bande de riz bleu en veillant à laisser un bord vide :

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Sortir le rouleau de riz jaune et rose du réfrigérateur, retirer le film alimentaire et le déposer sur le riz bleu :

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Après avoir humidifié une bande de nori juste au dessus du riz bleu, former un rouleau en serrant bien. Placer dans du film alimentaire puis au réfrigérateur quelques minutes.

Mouiller la lame d'un couteau bien tranchant et couper les bouts du rouleau obtenu puis couper en tronçons.

S'amuser à recommencer en variant les combinaisons de couleurs !

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Déguster avec de la sauce soja.
Gustativement, du riz + du riz + du riz, ce n'est pas ce qu'on fait de plus transcendant !!! Là, je voulais juste m'essayer à ces combinaisons de couleurs mais je compte bien récidiver en variant les ingrédients.

Devinette


A quoi ai-je donc bien pu m'amuser avec cette originale palette de couleurs ?

samedi 7 novembre 2009

Vie et mort en quatre rimes d'Amos OZ

"(...) l'auteur en a par-dessus la tête de ses artifices : (...) il n'écoute plus et laisse vaguer ses regards sur la salle, dans l'espoir de distinguer une physionomie amère, sensuelle ou misérable, saisir l'instant où des jambes se décroisent et se croisent, remarquer une mèche blanche rebelle, capter un visage exalté, crispé par la concentration, repérer un filet de sueur s'enfonçant dans le creux des seins."

vie_et_mortAu début du récit, "l'auteur" s'attable dans un café pour tuer le temps avant une lecture publique qui lui est consacrée. Il observe la serveuse et laisse vagabonder son esprit : il lui invente un nom, une vie. Il fera de même avec deux autres clients venus s'installer près de lui et lors de la soirée littéraire, lassé de répondre aux sempiternelles mêmes questions sur son métier et d'écouter décortiquer son œuvre, il inventera noms et existences à un jeune homme aperçu dans le public, à la femme venue lire des extraits de son œuvre, au spécialiste de littérature ...

Très vite, la fiction prend le pas sur la réalité, enfin, sa réalité de personnage fictif, à moins que cet auteur sans nom ne soit, comme on peut le soupçonner, une part de l'auteur réel, Amos Oz. La tentation est grande en effet d'envisager ce récit comme l'expression d'une vérité de cet écrivain israélien mais ce n'est pas là l'essentiel.

Le récit est divisé en courtes sections qui font alterner les vies imaginaires de ces personnes issues de l'environnement réel de l'auteur fictif et transformées en personnages par ses soins, puis, lorsque l'auteur décide de faire un bout de chemin avec la lectrice de son œuvre, cette réalité s'ajoute à ce qu'il imagine.

La mise en abîme est ainsi érigée en principe d'écriture, au point que parfois le lecteur ne sait plus bien à quel univers appartient ce qu'il lit. Ce parti pris donne une grande liberté à Amos Oz puisque le double qu'il s'est construit casse l'image du grand écrivain amosoz dont l'esprit supérieur lui fait mener une vie qu'on pourrait imaginer brillante. Bien au contraire, ce personnage d'auteur est relativement pitoyable, parfois creux, et c'est justement ce qui m'a posé problème. Autant j'ai aimé ce personnage d'écrivain qui, partant de choses insignifiantes, invente des histoires très élaborées, autant dès qu'il ne crée plus mais vit, je me suis ennuyée avec lui dans ses errances.
C'est un drôle de livre, en somme, et j'ai bien du mal à décider si je l'ai aimé ou non : j'ai pensé à l'abandonner en cours de route mais je n'ai pas pu, ce qui me laisse à penser que je l'ai apprécié, mais j'ai quand même eu du mal à adhérer. J'aime beaucoup le titre, j'aime la couverture choisie par l'éditeur, j'aime cette dialectique entre le génie créateur et le personnage misérable ... mais je n'ai pas été captivée . A vous de lire ce roman et de me dire ce que vous en pensez !

Quand un écrivain invente un écrivain qui invente ...

vendredi 6 novembre 2009

Boîte à déj # 10

Petit choc des cultures avec ce bentô du vendredi dont le plat principal est alsacien ! Dans le compartiment du haut, en effet, se trouve un bibeleskäs, c'est-à-dire à droite des pommes de terre poêlées avec au milieu un cercle de lardons fumés et à gauche du fromage blanc simplement salé et poivré. En principe, on ajoute au fromage blanc de l'ail, du persil, de petits oignons mais j'ai craint l'odeur persistante et j'ai préféré éviter !



Dans le compartiment du bas,
* au milieu des makis de courgettes avec du fromage de chèvre frais, mélangé à une cuillère à soupe d'huile d'olive puis roulé dans des graines de sésame doré
* à droite, un flan au caramel
* à gauche, des dés de mangue

C'était bon mais pour la première fois, j'ai eu faim tout l'après-midi !

~°°~Enfin, enfin ! Une petite mise à jour s'imposait et vous retrouverez dorénavant facilement les articles proposant des bentôs grâce à la rubrique ajoutée sur ce sujet dans la colonne de droite ! Je réfléchis en outre à la manière d'indexer le contenu de mes bentôs pour référencer les petits secrets de fabrication que je vous livre à chaque fois (ou presque !) avec. ~°°~

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Reproduction non autorisée de Marc VILROUGE

"On ne trompe personne (...) juste la société : on lui fait un enfant dans le dos. Le malaise vient de là, tenace, du qu'en-dira-t-on, peut-être, un jour, plus tard. Comment leur annoncer l'heureux événement, l'immaculée conception ? L'annoncer ne sera d'ailleurs pas suffisant, il faudra expliquer, se justifier, rassurer, les parents, les amis, aussi bouter les Boutin, esquiver les mauvais jaloux, et surtout, surtout, face à eux ne jamais douter de notre engagement, leur dire que non ce n'est pas une folie ce bébé, pas un coup de tête"

reprod_non_autoriseeLe narrateur est un homosexuel, urbain, désabusé voire cynique. Avec sa meilleure amie, homosexuelle elle aussi, il décide de faire un enfant, de manière artisanale.
Ce récit à la première personne retrace le parcours de ces co-parents qui rêvent de construire une famille, certes différente, mais famille malgré tout. On suit les personnages du premier essai jusqu'à la grossesse. La naissance de l'enfant clôt le livre.

Je lis très peu ce genre de livres car le plus souvent ils me tombent des mains. Ce fut le cas cette fois encore, malgré la relative brièveté de celui-ci et son style qui en permet une lecture plus que rapide. C'est d'ailleurs justement pour cela qu'il m'est tombé des mains ! J'ai trouvé ce texte insipide, d'un langage trop souvent à la limite de la vulgarité à mon goût, empli d'images convenues et de clichés (est-il bien nécessaire que le gay contemporain adopte un langage faussement décomplexé, qu'il avale des Prozac, qu'il ait des problèmes d'Oedipe ?). L'homoparentalité est pourtant un sujet qui m'intéresse mais outre de rares extraits dans lesquels je me suis pleinement reconnue comme celui que j'ai cité en exergue, je ne me suis pas du tout identifiée aux personnages, encore moins à leur manière de vivre ces événements que sont la conception, la grossesse, la naissance d'un enfant au sein d'une famille différente. Pire, je ne peux m'empêcher de penser qu'un lecteur non averti sur ce sujet ne pourra ressortir de cette lecture qu'avec une opinion peu reluisante sur les familles hors norme.
Le roman n'est toutefois pas dénué d'émotion mais elle reste trop contenue, à peine esquissée : on est par exemple condamné à se contenter d'imaginer le désespoir vilrouge du narrateur dont le compagnon est mort du SIDA (j'aurais aimé que la dernière page intervienne plus tôt et occupe plus d'espace !). C'est frustrant !
J'ai apprécié néanmoins l'absence de militantisme et j'ai trouvé parfois juste la peinture anti-romantique à souhait de la conception de l'enfant, même si à nouveau j'ai déploré les choix langagiers et stylistiques.
J'ai lu ici (clic !) ou là (clic !) que ce récit est drôle, caustique même. Je n'ai pas senti cela : où ai-je mis mon sens de l'humour ?

Une vision de l'homoparentalité

jeudi 5 novembre 2009

Boîte à déj # 9

Bentô de rentrée ... raté !
Pour une fois, j'écris avant d'avoir mangé cette boîte à déj', préparée ce soir mercredi pour demain (l'article sera, lui, bien publié demain) : elle sera peut-être bonne mais diantre qu'elle n'est pas belle !



A gauche :
* au centre, quelques petits gâteaux apéritifs japonais
* sur un lit (invisible sur la photo !) de céréales (blé, orge, avoine, soja) cuisinées avec de l'huile de sésame, se trouvent :
* en demi-cercle de la gauche vers le haut un méli-mélo de dés de côte de porc et de pommes juste saisis ensemble à la poêle
* 3 petits lingots de mousse de carotte

A droite :
* 3 abricots séchés fourrés de chèvre frais
* une tranchette du gâteau d'anniversaire de ma Marmitonne
* en bas à droite, un kabuki en forme de cœur, d'après la recette trouvée dans le livre de Laure Kié dont j'ai parlé ici : il s'agit d'une gelée de thé vert au lotus dans laquelle sont pris des quartiers de clémentine et des dés de kiwi
* en haut à droite, un gâteau à la pâte de soja

C'est la première fois que je réalise des recettes avec de l'agar-agar, poudre d'algue précieuse car j'ai eu beaucoup de mal à en trouver et dont le prix au kilo fait frémir (de fait, j'en ai acheté 12 grammes !!) : je n'ai pas encore goûté mais c'est en tout cas un gélifiant hors paire et surtout naturel.

** Edit du jeudi soir : finalement, ce bento rend mieux en photo que ce que je craignais, je découvre même qu'il y a une certaine harmonie dans les couleurs ! La photo est un peu sombre mais en cette saison, il est difficile de faire mieux ... Finalement, je n'ai pas mangé les gâteaux apéritifs japonais, je les ai offerts à un collègue ! **
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mercredi 4 novembre 2009

4 ans, ça vaut bien 2 gâteaux !

Pour l'anniversaire de la Marmitonne que nous avons choisi de fêter un jour en avance pour profiter de ce dernier jour de vacances, nous avons concocté un gâteau en cachette, ce qui n'est pas chose aisée quand on vit avec deux petites curieuses qui fourrent leur nez partout ! Il s'agit d'un gâteau pomme / cannelle avec un glaçage au chocolat, en forme de tortue. La recette originale est à la poire et se trouve .

Préchauffer le four à 180°.
Dans une jatte au fond le plus bombé possible, mélanger 100 grammes de beurre ramolli avec 120 grammes de sucre et une cuillère à café de cannelle. Battre 4 oeufs et les verser dans le mélange. Incorporer 200 grammes de farine ainsi qu'un sachet de levure chimique. Bien mélanger.
Peler et couper une à deux pomme(s) en morceaux et les ajouter à la pâte.
Enfourner le saladier 1h. Démouler dès la sortie du four : ce n'est pas évident à faire ! Nous nous en sommes sorties grâce à notre amie la pelle à tarte !
Laisser refroidir.
Faire fondre 100 grammes de chocolat dans 100 grammes de crème fraîche. A l'aide d'un pinceau, badigeonner le gâteau de ce glaçage puis laisser sécher. Quand c'est sec, dessiner des motifs sur la carapace avec un crayon pâtissier (idéalement choisir un crayon blanc ! Nous, nous avons fait une tortue girly, avec une carapace rose).
Couper le bout d'un petit pain au lait pour en faire la tête de la tortue ; placer deux smarties pour figurer les yeux et tracer une bouche à l'aide du crayon pâtissier.
Couper l'autre bout pour faire la queue de la tortue puis 4 triangles pour faire les pattes.

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Bien sur, la Marmitonne a tenu à réaliser elle-même le gâteau qu'elle apportera demain à l'école, en reprenant cette recette-ci, remplaçant le glaçage au chocolat blanc par un glaçage au chocolat noir et recherchant un effet paillette avec de toutes petites billes colorées.

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Joyeux anniversaire ma Louisette !



Nouveaux défis !

Voilà ce que c'est ... je passe mes journées à courir après le temps (et mes nuits aussi, si si ! il n'y a qu'à voir à quelle heure je publie ce billet) et pour autant je ne résiste pas bien longtemps à certaines tentations réputées chronophages. Me voici ainsi inscrite à DEUX nouveaux challenges ET à un nouveau swap en même temps ! Tsss tsss ... ce n'est guère sérieux, mais qu'est-ce que ça fait plaisir !

J'ai hésité trois secondes avant de m'inscrire au challenge defi_classiqueproposé par Marie sur son blog (clic !) : 1 seconde pour me demander si je vais pouvoir tenir les délais, 1 seconde pour en douter mais me dire que le challenge est très tentant, 1 seconde pour décréter que m'inscrire c'est m'engager donc me forcer à tenir ces fichus délais (vous aurez compris qu'en général, les délais et moi ne sommes pas très amis) ! Il s'agit, entre décembre 2009 et décembre 2010, de (re)lire un classique chaque mois et d'en faire une note la dernière semaine dudit mois. Ca tombe très bien car le livre prêté (clic !) par ma copine Capp (clic !) m'invite justement à d'abord relire l'un des plus fameux classiques qui soit, ce qui m'a donné envie d'en lire et relire bien d'autres ! J'ai déjà hâte de commencer !

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Avant de m'inscrire au swap swap_cap_sur_No_l organisé par Stephie (clic !) et Pimprenelle (clic !), je n'ai hésité cette fois que 2 secondes : une pour me dire "chaud et doux ??" :-), une autre pour me dire "chouette chouette chouette !" et me voilà embarquée dans cette aventure, moi qui la veille à peine pestait contre l'installation bien précoce des décos de Noël dans certains magasins et même certains centres-villes. Oui mais là, ça n'a RIEN à voir et quelques idées commencent à se dessiner dans ma petite tête. Là aussi, j'ai hâte de passer aux choses sérieuses !

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Enfin, le challenge coeur_vs3 de Théoma (clic !) me tendait les bras : comment résister à la lecture d'au moins deux livres coups de cœurs des blogueurs ? Je lis tant de billets qui me donnent envie de découvrir de nouveaux livres sur les blogs de lecteurs que c'est l'occasion de sauter le pas pour de bon ! Et puis, des coups de cœurs, ça ne se refuse pas !


mardi 3 novembre 2009

Gourmandises

L'automne est ma saison préférée mais pour compenser le manque de lumière dont on souffre forcément, j'ai décrété qu'il fallait se chouchouter, ce qui, ici, passe forcément par l'estomac !

Dimanche soir, je me suis essayée à deux nouveaux yaourts, gourmands pour changer.

Pour 4 yaourts au pain d'épice

Emietter 3 tranches de pain d'épice dans 50cl de lait entier puis porter à ébullition en mélangeant sans cesse. Dès les premiers bouillons, éteindre le gaz et laisser refroidir.
Fouetter 1/2 pot de fromage blanc (50 grammes, donc) avec 2 à 3 cuillères à soupe de lait en poudre. Verser le lait au pain d'épice et fouetter encore. Pour un goût un peu plus prononcé, ajouter une belle pincée de 4 épices.
Verser dans les pots et laisser incuber 10 heures. Placer au réfrigérateur 4 heures au moins avant de déguster.

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Pour 4 yaourts à la framboise et au sablé

Déposer 2 cuillères à café de confiture à la framboise au fond de chaque pot et placer au réfrigérateur.
Fouetter 40 cl de lait entier avec un demi-pot de fromage blanc (toujours 50 grammes !), 2 à 3 cuillères à soupe de lait en poudre et un sachet de sucre vanillé.
Verser délicatement sur la confiture.
Emietter 4 sablés et les répartir sur le lait.
Laisser incuber 10 heures et placer au réfrigérateur 4h avant de déguster.


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Hier lundi, je ne pouvais pas rentrer de ma petite virée en solo à Paris sans rapporter des gâteaux de la rue des rosiers à ma moitié qui les adore ! Ils viennent tout droit de là (clic !).



Je vous entends d'ici me parler de calories et de douceurs qui vont droit sur les hanches et vous avez raison mais je m'autorise doublement ces petits plaisirs car je suis fière d'avoir réussi à perdre 7 kilos depuis le début de l'été et de stabiliser mon nouveau poids depuis environ un mois et demi ! Et puis, ces gâteaux vont nous durer quelques jours quand même !

** Dîtes, ça va, la couleur du texte ? Personnellement, celle-ci me fait moins mal aux yeux que la précédente.**
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dimanche 1 novembre 2009

Vite, un smoothie pour oublier la pluie


Pour fêter notre retour, une pluie battante est tombée toute la journée ! Histoire d'éviter à ma petite famille d'être gagnée par la morosité, j'ai préparé mon tout premier smoothie. Comme c'était pour le goûter et que la Mini Rikiki a boudé son déjeuner, j'ai fait un smoothie anti grise mine, en associant fruits et laitage. Bon, j'avoue m'être laissé guider par le hasard des mélanges et des quantités mais le résultat fut plutôt satisfaisant !

Pour 2 grands verres.

Presser le jus de trois belles oranges et le verser dans un blender. Peler deux kiwis, les couper en morceaux et les ajouter au jus d'orange. Parfumer de deux cuillères à soupe de miel d'acacia. Ajouter un yaourt nature sucré. Mélanger longuement pour que le mélange soit léger et mousseux.

Délicieux et revigorant !

* La couleur du texte vous convient-elle mieux ? A vrai dire, je suis surprise que l'ancienne ne soit pas lisible puisqu'elle l'est chez moi : le fond est brun et la police beige, en principe ! *