"Sarole les happait, lui et son passé. Charmante petite ville, calme et accueillante ... Bellem ajustait son regard. La rue avait changé. Le soupçon tapait sur l'épaule du premier venu, s'infiltrait derrière les façades, les rideaux, les persiennes en rez-de-chaussée rabattues pour se protéger des curieux. Parmi les habitants, quelque part, autour, un fantôme, anonyme, n'était plus tout à fait inconnu."
Je ne connaissais ni l'auteur (Laurent Brard), ni la collection (Nuits blanches, chez Plon) mais j'ai été séduite par cette très belle couverture mystérieuse, effrayante : merci à et aux éditions Plon pour ce partenariat !
Alors qu'il va bientôt retrouver sa liberté en démissionnant de ses fonctions de policier et en s'installant à Sarole, un village reculé, Oscar Bellem ne parvient pas à trouver la paix. Une affaire vieille de 12 ans au cours de laquelle une jeune fille a été sauvagement assassinée le hante. Lorsqu'un corbeau, qui semble très bien connaître Oscar, déterre cette affaire non résolue, le policier se lance à corps perdu dans une enquête qui s'annonce éprouvante.
Fantômes, corbeaux, drame devenu légende peignent alors un tableau inattendu de la petite ville censée être tranquille. Les recherches d'Oscar réveillent de vieux démons et le mènent sur des sentiers où rode la folie qui manque de le saisir à plusieurs reprises.
Même si l'histoire du Fils des brûlés peine un peu à se mettre en route, elle est vite prenante. Le réalisme flirte avec le fantastique et ni l'anti-héros qu'est Bellem ni le lecteur ne résistent bien longtemps à la tentation de se demander si, pour une fois, un fantôme n'existerait pas bel et bien.
J'ai surtout aimé l'originalité de ce roman qui veut qu'assez vite le meurtrier soit identifié et, qu'au lieu de mener à une conclusion, cette révélation ne fasse qu'accroître le suspens, qu'intensifier la pesanteur de l'atmosphère. Drôle de roman policier en effet dès lors que l'assassin n'est finalement pas ce qui est le plus mystérieux !
Alors qu'il va bientôt retrouver sa liberté en démissionnant de ses fonctions de policier et en s'installant à Sarole, un village reculé, Oscar Bellem ne parvient pas à trouver la paix. Une affaire vieille de 12 ans au cours de laquelle une jeune fille a été sauvagement assassinée le hante. Lorsqu'un corbeau, qui semble très bien connaître Oscar, déterre cette affaire non résolue, le policier se lance à corps perdu dans une enquête qui s'annonce éprouvante.
Fantômes, corbeaux, drame devenu légende peignent alors un tableau inattendu de la petite ville censée être tranquille. Les recherches d'Oscar réveillent de vieux démons et le mènent sur des sentiers où rode la folie qui manque de le saisir à plusieurs reprises.
Même si l'histoire du Fils des brûlés peine un peu à se mettre en route, elle est vite prenante. Le réalisme flirte avec le fantastique et ni l'anti-héros qu'est Bellem ni le lecteur ne résistent bien longtemps à la tentation de se demander si, pour une fois, un fantôme n'existerait pas bel et bien.
J'ai surtout aimé l'originalité de ce roman qui veut qu'assez vite le meurtrier soit identifié et, qu'au lieu de mener à une conclusion, cette révélation ne fasse qu'accroître le suspens, qu'intensifier la pesanteur de l'atmosphère. Drôle de roman policier en effet dès lors que l'assassin n'est finalement pas ce qui est le plus mystérieux !
J'ai aussi aimé les passages, saisissants, troublants, qui traduisent la vision du monde d'un des personnages qui est interné dans un hôpital psychiatrique.
J'ai aimé enfin ne comprendre l'issue qu'une vingtaine de pages avant la fin du roman.
C'est un roman policier à découvrir !
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