jeudi 28 octobre 2010

Boîtes à déj #39 et 40

Nous sommes en vacances, certes, mais il me reste à vous montrer les deux bentôs réalisés la semaine dernière !

Bentô #39





J'avais envie de haricots !!
* en entrée : bâtonnets de carotte, tomates cerise et tranche de rôti de dinde
* en plat : haricots et saumon
* en dessert : une prune jaune et un mini gâteau au chocolat

*****

Bentô # 40


* en entrée : bâtonnets de surimi garnis au tartare (entre nous, c'est pas terrible terrible !!), duo de carottes et endives avec sauce soja dans le petit pot jaune
* en plat : pâtes et jambon fumé
* en dessert : raisin

lundi 25 octobre 2010

C'est lundi, que lisez-vous ? *2*

Déjà une semaine de passée !?! Ouille, je sens que ce nouveau rituel va surtout me faire sentir à quelle vitesse le temps me file entre les doigts ...
Qu'ai-je lu la semaine dernière ?
Comme prévu, j'ai poursuivi ma lecture d'Au nord du monde de Marcel Théroux : j'avance assez lentement mais j'aime de plus en plus ce roman !
J'ai aussi poursuivi ma lecture de Famille, tracas & cie de Laurie Colwin, mais comme je l'ai expliqué dans le billet que j'y ai consacré (ici : clic !), j'ai renoncé à le terminer, ce qui m'arrive rarement.
Dans le train, j'ai commencé la saison 2 des Blue Cerise mais en m'y prenant (par erreur !!) par les deux bouts puisque j'ai lu le premier et le dernier volet de cette saison !

Qu'est-ce que je lis cette semaine ? 
En vacances, paradoxalement, je lis moins que d'habitude ! Je vais tout de même essayer de finir Au Nord du monde et j'ai toujours envie de littérature jeunesse, sans savoir encore choisir entre le premier tome de  Tobie Lolness de Timothée de Fombelle, ou le premier tome de La Quête des Livres-Monde de Carina Rozenfeld. Je verrai selon mon humeur du moment !





Qu'est-ce que je vais lire la semaine prochaine ?
Ma PAL ne cesse de s'allonger mais je n'ai pas encore la moindre idée de ce que je choisirai la semaine prochaine ! Cela dépendra surtout de l'avancée de mes lectures de cette semaine !

dimanche 24 octobre 2010

Famille, tracas & cie de Laurie Colwin

"Comme les gens étaient excentriques et difficiles à connaître ! Comme ils étaient incroyablement divers ! Ils souffraient, ils exultaient, ils combattaient dans des guerres dont ils ne parlaient jamais, ils écrivaient sous la dictée d'animaux. Ils avaient eu des histoires d'amour, ils avaient un passé. L'expérience les rendaient riches. Souvent, cette pensée remplissait Jane Louise d'un bonheur immense. Souvent, elle lui donnait un mal de crâne persistant. Et puis d'abord, qui avait fabriqué le lit dans lequel elle dormait ?"

Jane Louise a 40 ans, elle vit à New York et elle vient de se marier avec Teddy. Malgré l'amour qui les unit, elle ne cesse de s'interroger sur les raisons qui ont poussé Teddy à la choisir, elle. Tout comme elle ne cesse de s'interroger sur ses amis, sur ses collègues, sur sa place dans la maison d'édition pour laquelle elle travaille, sur sa place dans sa famille, dans sa belle-famille, dans sa ... Bref, elle est en proie à un doute existentiel permanent et en parle beaucoup avec son amie Edie.

Le livre est d'abord amusant : le rythme est enlevé, le ton est sarcastique, les personnages sont excentriques juste ce qu'il faut. Mais très vite, je me suis lassée, regrettant que toutes ces considérations sur le mariage, l'amitié, la famille, les collègues, etc tournent en rond ... et j'ai abandonné le livre en renonçant à savoir ce que la page 158 (sur 284) me réservait.
Je vais me faire des ennemis :-)) mais quelques pages avant de renoncer à cette lecture, le récit m'a fait penser à certaines séries comme Desperate Housewives qui font sourire au début puis, n'apportant pas grand chose de neuf au bout du x-ème épisode, finissent par (m' ?)ennuyer. Il faut avoir le talent rare d'un Woody Allen pour brosser le portrait du microcosme bobo new yorkais tout en se renouvelant constamment !

Je remercie toutefois BOB et Le Livre de Poche pour ce partenariat qui m'a permis de découvrir un nouvel auteur  et qui m'a tout de même amusée pendant le premier tiers du roman !

mercredi 20 octobre 2010

Boîtes à déj' # 37 et 38

J'avoue, j'avoue ... j'ai un peu perdu le fil du DBH de Capp' car j'en ai oublié un, le suivant est donc mal numéroté, bref, je suis paumée et je ne sais même pas si le défi se poursuit :-) mais je sais que la cheftaine saura me remettre dans le droit chemin !! Voici quand même deux nouveaux bentôs, dévorés la semaine dernière :

Bentô 37,  ou le bentô 0% maison (oui, j'ai bien écrit zéro) :




* une part de tarte au fromage
* une wasa et une buchette de chèvre
* un kiwi
* un p'tit gâteau au chocolat

***

Bentô 38, ou le bentô "je fais un semblant d'effort mais je ne trouve toujours pas le temps de faire mieux"



* en entrée : une salade de tomates
* en plat : du jambon blanc tartiné de fromage frais et des galettes de légumes passées à la poêle
* en dessert : un kiwi
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mardi 19 octobre 2010

Vendredi 13 chez tante Jeanne d'Arnaud Cathrine

"- Tante Jeanne est morte.
Je suis resté la bouche ouverte,
tante Jeanne,
tante Jeanne,
j'ai répété 7 fois ce foutu nom dans ma tête, puis j'ai inspiré bien fort et j'ai dit :
-C'est qui celle-là ?"

Je lis pas mal de littérature jeunesse depuis la rentrée mais je ne prends pas beaucoup le temps d'en parler ici. C'est dommage car la plupart de ces romans sont de qualité ! Voici donc mon erreur un peu réparée aujourd'hui avec ce billet consacré à un roman pour jeunes adolescents. 

Alors que la famille de Gaspard se prépare à partir en vacances en Normandie, le téléphone sonne et apporte une sombre nouvelle : tante Jeanne est morte. Ignorant qui est cette vieille dame, ne comprenant pas pourquoi soudain ses parents se soucient d'elle alors qu'ils ont toujours plutôt critiqué son attitude, Gaspard n'est pas du tout emballé à l'idée de partir pour Lyon  où se trouve la maison de la défunte et où la famille va se réunir ...

Le récit mené du point de vue de l'enfant est à la fois simple et savoureux. Simple car Gaspard est encore à l'âge de la naïveté où l'on prend tout au premier degré, savoureux parce que l'enfant brosse des portraits truculents des membres de sa famille. Fin observateur, Gaspard va peu à peu perdre son innoncence pour prendre conscience des pensées pas toujours avouables des adultes, en particulier de ses parents ... D'abord réfractaire à l'idée de se mêler à ses cousins, Gaspard se rapproche finalement de l'un d'eux, avec lequel il va percer le secret de tante Jeanne ... 

Vendredi 13 chez tante Jeanne est un petit roman bien agréable à lire. Drôle malgré le tragique de la situation, le roman met en avant la pertinence du regard porté par l'enfant sur le monde qui l'entoure, regard qui voit parfois ce que les adultes ne prennent plus le temps de regarder.

lundi 18 octobre 2010

C'est lundi ! Que lisez-vous ? *1*

Malou (clic !) lance une sympathique idée à laquelle j'ai tout de suite adhéré :

Comme je lis très lentement en ce moment, faire un point hebdomadaire va peut-être me relancer un peu. 
Qu'ai-je lu la semaine passée ? 
Je dois commencer par préciser que je lis toujours plusieurs livres en même temps, selon le lieu où je me trouve ! 
 La semaine passée, le soir dans mon lit, j'ai commencé Au Nord du monde de Marcel Théroux, reçu à l'occasion de l'opération Masse Critique de Babelio : passées les 30 premières pages, je m'attache à cet étrange roman mais comme je me couche bien trop tard, je lis bien trop peu !

Dans le train, j'ai dévoré le 4è volume de la saison 1 des Blue Cerises  (dont il faut vraiment que je prenne le temps de parler ici !!)

 Toujours dans le train, j'ai commencé Famille, tracas & cie de Laurie Colwin, en partenariat avec BOB et Le Livre de poche : c'est amusant et parfait pour une lecture de train.



Qu'est-ce que je lis cette semaine ? 
Eh bien, je vais poursuivre mes lectures d'Au nord du monde et de Famille, tracas & cie  et je vais essayer de ne rien commencer d'autre car je me disperse trop.

Que lirai-je la semaine prochaine ?
Je crains de n'avoir pas fini les deux en cours mais je lirais bien quand même un peu de littérature jeunesse pour fêter le début des vacances.

samedi 16 octobre 2010

L'atelier des Marmitonnes # 32



 J'avais annoncé une semaine de pause dans mon petit régime et, finalement, ce fut ... un mois ! Bon, j'ai tout de même perdu encore un peu plus d'un kilo alors ça me va. Ce matin, pour m'y remettre et préparer tout de même un plat qui satisfasse toute la famille, j'ai réquisitionné ma MiniRikiki qui a travaillé comme un chef ! Après avoir lu plusieurs recettes de quiche sans pâte, nous avons réalisé une quiche légère (sans pâte, donc) au thon et aux épinards.


Préchauffer le four à 210°.
Verser 1/4 de litre de lait dans un saladier


ajouter 3 œufs


et fouetter


Ajouter 1/2 pot de yaourt nature (nous n'avions plus de crème !)



Verser environ 3 cuillères à soupe de farine



L'incorporer soigneusement pour éviter les grumeaux. Ajouter 100 grammes de gruyère râpé


Verser une boîte moyenne de thon (140 grammes : j'avais coupé le thon, au couteau avant de le donner à ma fille)


et 200 grammes d'épinards hachés (nous avons utilisé une barquette d'épinards surgelés, décongelée au micro-ondes)
 
Bien mélanger le tout. Verser dans un moule à tarte recouvert de papier cuisson pour éviter d'utiliser du beurre. Enfourner 40 à 45 minutes. Démouler quand c'est tiède.  
 
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dimanche 10 octobre 2010

L'Amour est une île de Claudie GALLAY

"Avant de penser à jouer, il faut apprendre. 
Elle a mis sa main sur son ventre, les mots étaient là, ils avaient déjà tissé leur matière. Les mots, dans sa chair et dans sa tête.
(...) L'avoir appris ne suffisait pas. Ce qui lui restait à accomplir était plus vaste. Il fallait oublier. Faire le chemin à l'envers pour que le texte ne soit plus un savoir. Alors seulement elle pourrait le jouer. 
Où mettre le pied, comment placer la voix ? Elle ne pouvait pas prendre ce chemin toute seule. 
Elle avait besoin de lui."

J'ai tant de billets de lecture en retard que je me résous à en laisser certains sur le quai mais je ne peux pas ne pas parler ici de ce livre, lu grâce à la gentillesse de Leiloona de Brick a Book qui m'a prêté son exemplaire.

La couverture du livre est magnifique et le roman qui s'y cache ne peut laisser indifférent. 
C'est l'été et à Avignon le festival bat son plein. On est loin cependant de l'image de carte postale d'une ville riante sous le soleil, d'une joyeuse foule s'adonnant à la passion pour le théâtre. La cité des papes est dépeinte comme un huis clos , enfermé entre les remparts. Le soleil est bien là mais il fait peser sur la ville une atmosphère moite. La foule est présente elle aussi mais la colère gronde car les intermittents se révoltent, toutes les pièces ne sont pas représentées, les désaccords occupent les esprits, les spectateurs errent à la recherche d'un spectacle qui se joue.
Le cœur du roman n'est pas là, pourtant. Le soleil et la foule masquent à peine le froid des cœurs et la solitude des êtres. La passion du théâtre cache comme elle peut les secrets de la famille du théâtre : pièce usurpée, célébrités en mal d'amour, dialectique du mensonge et de la vérité ... Odon, Mathilde devenue la Jogar, Marie se croisent, se racontent un peu sans se dire l'essentiel, se cherchent, hésitent à se trouver ...
L'Amour est une île est un roman qui avance lentement car son propos n'est pas tant d'aller vers une issue que de creuser au fond des personnages pour mettre à jour leurs sentiments les plus enfouis. Claudie Gallay a une écriture qu'on a d'emblée envie de lire à voix haute (et ma Mini Rikiki en a profité !). Ici, alors que la syntaxe reste souvent ample, le style est haché par de multiples retours à la ligne, comme pour marquer les hésitations, voire les errements des personnages qui cherchent leur route comme ils cherchent leurs mots. La lenteur du roman peut dérouter, elle m'a parfois gênée au début et j'ai eu du mal, à un moment, à poursuivre ma lecture, mais cette lenteur participe de l'instabilité qui est au cœur du livre.

 Merci vivement, Leiloona, pour cette belle découverte qui entre dans le défi du 1% de la rentrée littéraire. 
Vous trouverez ici le billet de Leiloona. 


5/7

mardi 5 octobre 2010

Boîtes à déj' # 35 et 36

J'ai un peu perdu le fil du DBH mais je suis bien contente que Capp' ait repris le flambeau alors on va dire que ceci est ma 12è participation !
Pour fêter la reprise de ce défi, voici deux bentôs d'un coup, tous deux engloutis il y a déjà une semaine.
 
Bentô # 35 ou le bentô gourmand !
* une salade d'endives (en bas au milieu)
* du rôti avec des navets et des pommes de terre (au milieu)
* un morceau de brie entre deux moitiés de biscottes (le tout emballé dans du film transparent parce que la biscotte mouillée ... bof bof !)
* un kiwi
* et ... des madeleines maison : une aux noisettes, une au chocolat, une choco/orange et une au spéculoos !!!
Il fallait bien deux bentobako pour contenir tout cela ... 



Bentô # 36, plus sobre :-)
* en entrée : un duo radis / crevettes inédit et que j'ai bien aimé 
* en plat : des pâtes mélangées avec des galettes de légumes écrasées
* en dessert : une clémentine




Un p'tit mot pour m'excuser auprès des lecteurs qui ne parviennent pas à poster de commentaires ... J'en suis désolée et je ne comprends pas pourquoi tantôt ça fonctionne, tantôt ça ne fonctionne pas. J'ai vérifié mes paramètres une énième fois et tout le monde devrait pouvoir commenter mais ce n'est pas le cas. Mystère mystère ... 
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samedi 2 octobre 2010

Quand les livres ont des elles # 4

 "Le bruit de pas reprit, aussi las, aussi tranquille. L'intrus gravissait maintenant la deuxième volée de l'escalier, vers les étages à chambres mortes, à greniers bourrés d'objets arrêtés dans leur course de vie, lesquels mettraient un temps infini pour ne plus rien rappeler à personne."

Enfin une nouvelle session de notre joli défi "Quand les livres ont des elles" !  Cette fois, j'ai découvert un nouveau roman et un auteur que je ne connaissais pas : Les Courriers de la mort de Pierre MAGNAN. Rien que pour ça j'aime ce défi !

 Alors qu'il creuse sa propre tombe dans le cimetière du village, Pencennat Emile découvre une drôle de lettre dans une drôle de boîte aux lettres ... D'abord intrigué, il hésite puis se décide à la poster. Quelques jours plus tard, la destinatrice de la lettre est mystérieusement assassinée ... Le commissaire Laviolette enquête et le lecteur est plongé au cœur de secrets de famille.
Voici un roman policier (j'allais écrire "un roman noir") qui fleure bon la Provence. La narration avance avec lenteur, surtout au début. Le lecteur peut sentir les odeurs, voir les couleurs et entendre la petite musique du sud de la France. L'intrigue n'en est pas moins serrée.
J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire et j'avoue avoir d'abord abandonné avant de reprendre le livre. Bizarrement, ce qui m'a charmée (l'ambiance provençale, le petit côté désuet notamment les vieux prénoms comme Ambroisine !) est aussi ce qui a freiné ma lecture : je me suis parfois un peu ennuyée ... La curiosité est tout de même bien aiguisée dès les premières pages par cette lettre mystérieuse découverte dans un lieu incongru et c'est ce qui m'a aidée à soutenir ma lecture. Enfin, j'ai aimé l'humour et la grivoiserie qui sont assez fréquents dans le livre. 

Allons vite découvrir quels livres ont lu les copines et ce qu'elles en ont pensé ! Suivez-moi chez Sara qui accueille Henriette, chez Dan, chez Gio et chez Rafafa !

Désolée pour ce billet sans image : blogger a changé son option 'intégration d'images" et ... ça ne fonctionne pas !