mercredi 29 avril 2009

Légumes et fruits de saison

Après une semaine à profiter du soleil alsacien, nous avons des envies de légumes et fruits printaniers même si c'est la fraîcheur et la pluie qui dominent depuis notre retour ! Au menu donc, une tarte aux asperges et aux deux fromages.
Couper les queues, peler, laver, sécher soigneusement une douzaine d'asperges blanches. Les faire cuire dans de l'eau bouillante salée environ 10 minutes puis les essuyer à nouveau soigneusement. Réserver.
Préchauffer le four à 180°. Etaler une pâte feuilletée dans un moule à tarte et placer dix minutes au réfrigérateur. Pendant ce temps, battre 2 œufs avec 20 cl de lait. Saler, poivrer. Ajouter environ 100 grammes de fromage de chèvre coupé en dés.
Parsemer le fond de pâte d'emmenthal fraîchement râpé. Disposer les asperges puis verser la préparation à base d'œufs. Recouvrir d'emmenthal râpé.
Enfourner 40 minutes et déguster avec une salade de feuilles de chêne.
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Pour tout dire, je ne suis pas satisfaite de la présentation de ma tarte car on ne voit pas les asperges pourtant joliment alignées ! Pour cela, il faudrait verser un peu moins de crème.

En dessert, un simple entremets aux fraises a fait notre bonheur !
Pour 4 personnes. Au fouet électrique, mélanger 200 grammes de fromage blanc avec 50 grammes de sucre et une cuillère à soupe d'arôme de vanille (idéalement, remplacer par une gousse de vanille dont on gratte les grains sur le fromage blanc, mais je n'en avais plus !) jusqu'à obtenir un mélange aérien. Réserver au réfrigérateur.
Équeuter, couper en deux ou quatre selon la taille, laver et sécher soigneusement 200 grammes de fraises. Réserver.
Réduire en poudre une à deux tranche(s) de pain d'épice. Réserver.
Remplir aux deux-tiers des ramequins avec le préparation à base de fromage blanc. Disposer des fraises sur le dessus et saupoudrer de miettes de pain d'épice. Réserver au réfrigérateur jusqu'à dégustation.
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dimanche 19 avril 2009

A bientôt !



Ravitaillement des troupes


Dans quelques heures, la Petite famille va prendre la route ! Afin d'occuper les enfants et de combler les petits creux qui ne manquent jamais de se faire sentir en chemin, la Cuisinière Aux Deux Mains Gauches a préparé un cake aux deux saveurs, communément appelé gâteau marbré.
Préchauffer le four à 210°.
Fouetter 100 grammes de beurre ramolli avec 100 grammes de sucre jusqu'à ce que le mélange devienne mousseux. Incorporer deux jaunes d'œufs à ce mélange (réserver les blancs) puis ajouter 5 cl de lait sans cesser de remuer.
Dans une grand bol, mélanger 200 grammes de farine avec 1/2 sachet de levure chimique. Incorporer peu à peu à la pâte.
Ajouter une pincée de sel aux deux blancs d'œufs et monter en neige bien ferme.
Répartir la pâte dans deux jattes différentes. Dans l'une, verser 1/2 sachet de sucre vanillé ainsi qu'une cuillère à soupe d'extrait de vanille liquide. Dans l'autre, ajouter une cuillère à soupe de cacao amer en poudre. Incorporer la moitié des blancs en neige au premier mélange et l'autre moitié au second mélange.
Beurrer un moule à cake. Verser la pâte à la vanille puis celle au chocolat. Il est également possible d'alterner les couches (vanille / chocolat / vanille / chocolat).
Enfourner 10 minutes puis baisser le four à 180° et laisser cuire 20 minutes.

vendredi 17 avril 2009

Dis-moi comment tu lis ...

Stephie la Dévoreuse de Livres m'a taguée en ce début de semaine ! Il s'agit de présenter ses marque-pages favoris et je dois dire que je trouve bien sympathique de parler un peu de soi ainsi, indirectement. J'ai d'ailleurs découvert à cette occasion que Stephie a de très très jolis marque-pages faits mains qui me donnent bien envie de me lancer un jour dans cet art !

Pour être tout à fait honnête, il me faut vous avouer que je suis surtout une corneuse de pages ... Pire, je corne en haut pour me repérer et en bas pour me souvenir ! Je me sers finalement assez peu de mes marque-pages et c'est sans doute pour cela que je n'ai pas été capable de retrouver celui que je préfère, qui m'attend sûrement dans un livre que je n'ai pas terminé ou que j'ai relu en partie ... Pour autant, je n'ai pas été capable moi non plus de me limiter à un seul-marque page !
Parmi ceux que j'utilise néanmoins, il y a, comme tout le monde, les publicitaires dont je ne garde que ceux qui me plaisent
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parmi lesquels voici mes deux préférés
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J'ai également une série de marque-pages "écrivains" qui se rangent dans une jolie pochette de la collection "L'Imaginaire" et s'ouvrent sur une citation. Je les trouve si beaux que je les regarde, je les touche, je les déplace souvent mais je ne m'en sers quasiment pas car ils sont longs et j'ai toujours peur de les abîmer. Les écrivains représentés sont Max Jacob, Henri Michaux, Georges Perec, Jorge Luis Borges et William Burrough :
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Enfin, voici deux marque-pages auxquels je tiens également car ils m'ont été offerts à l'issue d'expositions : l'un a été acheté à l'occasion de l'expo Champollion à Strasbourg il y a une bonne dizaine d'années (voire davantage !), l'autre à l'expo consacrée à Jean Cocteau au Centre Pompidou (et il est bien pratique car il est plié en deux avec un petit aimant au milieu ce qui permet de lui faire tenir quelques pages en même temps) :
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Si un jour je retombe sur mon favori, je vous le montrerai ! En attendant, je passe le flambeau à Capp dont j'imagine les marque-pages japonisants, à Mutine qui doit en avoir plein ses polars et à Maazz dont les marque-pages doivent être à son image ...

jeudi 16 avril 2009

Voyages en terres inconnues de Laurent GAUDE

"Je suis occupé à lutter contre des choses que vous ne voyez pas, que vous seriez même incapables d'imaginer. Vous me plaignez, et vous avez raison. Mais je n'ai pas toujours été ainsi. Je fus un homme autrefois."

Je lis très lentement en ce moment et même si j'aime vraiment le roman que j'ai commencé, j'ai eu besoin aujourd'hui de m'offrir une lecture que j'allais pouvoir avaler d'un seul trait, comme ça, le temps d'une petite pause. Je me suis alors souvenu avoir reçu en démonstration des éditions Magnard un petit livre regroupant deux nouvelles que je n'avais pas encore ouvert : c'était l'occasion de les découvrir !
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Ce petit recueil au joli titre, Voyages en terres inconnues, sonne comme un avant-goût aux voyages littéraires (clic !) que je m'apprête à entreprendre et, de fait, j'ai passé une partie de l'après-midi en Afrique !
La première nouvelle, "Sang négrier" fait d'ailleurs également voyager dans le temps puisque l'histoire se passe à l'époque du commerce triangulaire. Le narrateur, commandant d'un navire transportant du bois d'ébène (autrement dit des esclaves noirs), prend la direction du navire à la mort du capitaine, au large du Sénégal, et il fait le (mauvais) choix de retourner à Saint-Malo pour rendre la dépouille à la veuve plutôt que de suivre son chemin vers l'Amérique. Pendant l'enterrement du capitaine, les esclaves s'échappent de la cale du navire. La plupart est rapidement rattrapée mais cinq d'entre eux parviennent à échapper à la vigilance des français. Quatre sont tout de même retrouvés et massacrés chacun d'une manière plus barbare que les autres. Reste le cinquième qui demeure invisible mais ne compte pas se faire oublier pour autant ... Cette nouvelle est dramatiquement réaliste mais le narrateur étant le commandant du navire et par conséquent l'un des responsables de cette affreuse cargaison, le lecteur entre dans la peau de ce que Laurent Gaudé appelle, à juste titre, "un salopard" et plonge avec lui dans les abîmes d'une conscience peu à peu prise d'une certaine culpabilité qui confine à la folie tant la peur, l'horreur le dévorent. La démence du narrateur mène naturellement vers une chute fantastique : le lecteur est bien incapable de décider si l'événement final est possible ou s'il est le fruit d'une l'imagination torturée.
La seconde nouvelle, "Dans la nuit Mozambique" fait également voyager, de Lisbonne où se réunissent les personnages pour se raconter leurs aventures, au Mozambique où se déroule l'aventure principale. Pour autant, ce récit est bien différent du premier car cette fois l'essentiel semble résider en ces rencontres entre marins autour d'un café, en leur plaisir à écouter puis à raconter à leur tour des histoires. D'ailleurs, on ne connaît pas véritablement la fin de l'aventure au Mozambique et même si l'absence de chute est toujours une frustration, on sent bien que le propos est ailleurs. J'ai moins aimé cette seconde nouvelle que la première car je n'ai été captivée que par la deuxième partie de ce récit, ne saisissant pas bien au début où le narrateur voulait nous conduire.
Ces "Deux récits sidérants" comme l'annonce le sous-titre gaud_mettent mal à l'aise le lecteur car ils abordent des événements sombres de notre histoire. Ils sont en même temps joliment écrits, parfois presque poétiques, et ce contraste entre un style touchant et des histoires barbares laisse le lecteur comme en équilibre, tantôt séduit, tantôt horrifié.

Deux nouvelles poétiquement monstrueuses ...

lundi 13 avril 2009

Revenons aux choses sérieuses : manger



Certes, la déco c'est sympa mais il ne faut pas négliger pour autant les choses vraiment sérieuses comme continuer à se faire de bons petits plats en attendant de trouver l'habillage parfait pour ce blog ! Point de déjeuner pascal cette année mais un petit curry de poulet aux cacahuètes, peu présentable mais délicieux !
Pour 4 personnes.
Laver et couper en dés deux tomates. Eplucher et couper en rondelles une grosse courgette. Eplucher et émincer un oignon. Emincer deux gousses d'ail. Détailler 3 ou 4 escalopes de poulet. Réserver.
Réduire en poudre environ 80 grammes de cacahuètes. Réserver.
Dans un fait-tout, faire chauffer de l'huile d'olive et y faire revenir les morceaux de poulet à feu vif durant 10 minutes. Retirer le poulet et faire revenir l'oignon et l'ail. Au bout de quelques minutes, ajouter du curry en poudre, 15 cl de lait de coco, 80 grammes de cacahuètes réduites en poudre et une poignée de cacahuètes entières. Ajouter 20 cl d'eau, saler et porter à ébullition.
Remettre le poulet, couvrir et laisser mijoter à feu moyen durant 10 minutes.
Ajouter les tomates et la courgette. Recouvrir et laisser mijoter 10 minutes.
Servir avec un féculent.
Cette recette vient d'un magazine que j'ai découvert récemment (clic !), grâce à son prix très attractif !

dimanche 12 avril 2009

Atours de printemps

Après une semaine d'essais, de tergiversations et autres hésitations, ce blog est enfin sorti de la cabine d'essayage avec un tout nouvel habillage ! Nul ne saurait dire si cette tenue est définitive ou pas et c'est pour cela que votre avis est sollicité dans le sondage, là, en haut de la colonne de gauche dont nous saluons la naissance au passage. N'hésitez pas à développer votre critique, bonne ou mauvaise, dans les commentaires : l'affaire est bien évidemment d'importance !
Merci également de me signaler si vous constatez que quelque chose a disparu ou ne fonctionne pas !

jeudi 9 avril 2009

L'atelier de la Marmitonne # 17

La Marmitonne a renoué avec sa passion de la cuisine hier, lorsqu'elle a soudain réalisé que la Mini Rikiki était de moins en moins Mini et qu'elle menaçait de lui chiper son privilège de petite cuisinière ! C'est donc à 6 voire 8 mains (pour tenir l'appareil photo !) que nous avons réalisé un gâteau à la fleur d'oranger et à la cannelle.
Préchauffer le four à 180°. Casser trois œufs
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Mélanger vivement à 50 grammes de sucre
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Tenter de faire ajouter 100 grammes de fromage blanc à la Mini Rikiki
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et ne pas s'offusquer qu'elle confonde encore sa bouche avec la jatte !
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Parfumer de deux cuillères à café de cannelle en poudre et d'une cuillère à soupe d'eau de fleur d'oranger puis bien mélanger.

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Incorporer 150 grammes de farine en plusieurs fois

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ainsi qu'un sachet de levure chimique.

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Verser 50 grammes de beurre fondu

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Mélanger pour obtenir une pâte homogène.
Beurrer un moule rond

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Y verser la préparation puis l'enfourner pendant 20 minutes.

Se battre pour lécher la jatte

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Démouler une fois tiède.

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Voyages littéraires

Après avoir hésité entre plusieurs challenges littéraires en cours dans la blogosphère, j'ai enfin élu celui qui sera mon tout premier défi lecture !
Il s'agit du challenge "Lire autour du monde" proposé par Enna (clic !) qui consiste à lire 5 livres qui vont nous faire voyager puis à poster 5 "cartes postales" pour rendre compte de nos lectures.

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Chacun de ces 5 livres doit répondre à une contrainte bien précise : il faut
1. un récit de voyage : j'ai choisi de faire un bout de chemin à Ceylan avec Le Poisson-scorpion de Nicolas Bouvier
2. Un livre dont l'histoire se passe dans un pays d'un autre continent que le nôtre : je découvrirai l'Inde grâce à La Colère des aubergines de Bulbul Sharma.
3. Un livre dont l'histoire se déroule dans une ville d'un autre continent que le nôtre : je partirai pour Venice, Californie, avec Ray Bradbury et La Solitude est un cercueil de verre.
4. Un livre dont l'histoire se déroule dans un pays de notre continent mais autre que notre pays : j'irai en Norvège goûter au Dîner de Babette avec Karen Blixen.
5. Un livre dont l'histoire se déroule dans une ville de notre continent mais pas de notre pays : je retrouverai Budapest avec Anna la Douce de Deszö Kosztolanyi.

Ma valise est prête : je m'envole dès cette nuit pour Venice, en Californie !

mercredi 8 avril 2009

La Solitude des nombres premiers de Paolo GIORDANO

"Mattia et elle étaient unis par un fil élastique et invisible, enseveli sous un fatras insignifiant, un fil qui ne pouvait exister qu'entre deux individus de leur espèce, deux individus qui avaient reconnu leur solitude dans celle de l'autre."

Comme beaucoup de blogueurs, j'ai été sollicitée par Suzanne de 37805173(clic !) pour lire ce premier roman et je l'en remercie très vivement !

9782020982603FS Le récit, divisé en 7 parties consacrées chacune a une année particulière, couvre 24 ans de la vie de deux personnages, Alice et Mattia. Tous deux éprouvent une extrême étrangeté au monde et surtout aux gens qui les entourent. Chacun d'entre eux a vécu un événement dramatique au cours de son enfance, sans que l'on sache bien déterminer si ces événements sont la cause ou la conséquence de leur inadaptation à la société ainsi que de leur intrinsèque solitude. Ils se rencontrent (on devrait plutôt dire qu'ils se reconnaissent) à l'adolescence et ils ne pourront plus véritablement vivre l'un sans l'autre, sans pour autant pouvoir vivre l'un avec l'autre. Le récit suit ainsi ces deux personnages dont les vies ne font que s'effleurer mais auxquels cet effleurement est vital.

La Solitude des nombres premiers est le premier roman de Paolo Giordano paoloet j'oserais écrire qu'il a à la fois le grain de folie et les défauts d'un premier roman. En effet, les trois premières parties, "L'Ange de la neige (1983)", "Le principe d'Archimède (1984)" puis "Sur la peau et juste derrière (1991)" sont si saisissantes de violence psychologique à peine contenue, de cruauté aussi, qu'elles se lisent comme en apnée et qu'il m'a fallu m'y reprendre à deux fois pour en venir à bout. L'intensité de l'action s'étiole cependant petit à petit, comme si la rencontre entre les deux personnages et / ou la fin de l'enfance signai(en)t l'achèvement d'une certaine forme de sauvagerie.
La seconde partie n'est pas dénuée d'intérêt, d'autant que le style piquant de Paolo Giordano sait accrocher le lecteur mais, pour ma part, je n'ai plus été vraiment désorientée comme j'ai pu l'être dans les 100 premières pages et, malgré le plaisir simple que j'ai pris à lire le reste du roman, j'ai constamment attendu d'être à nouveau saisie et transportée là où je ne m'aventurerais pas seule.

Un premier roman inégal mais qui ne laisse pas indifférent

lundi 6 avril 2009

Un gâteau au parfum fleuri


Comment résister à de l'eau de rose qui réveille des parfums qu'on croyait oubliés et titille ainsi les papilles ? La Cuisinière Aux Deux Mains Gauches a vainement cherché des recettes de gâteau à la rose mais ne trouvant rien à son goût, elle s'est lancée dans l'improvisation, s'inspirant de recettes lues à droite, à gauche, ainsi que de ce qui se cachait dans son placard secret ...
Préchauffer le four à 150°. Réduire en poudre 20 biscuits à la cuillère. Ajouter 2 cuillères à soupe de sucre roux, un sachet de sucre vanillé, un demi-verre de lait entier. Mélanger. Incorporer deux jaunes d'œufs, deux cuillères à soupe d'eau de rose et une cuillère à soupe d'huile de colza. Mélanger longuement pour obtenir une pâte homogène. Monter trois blancs d'œufs en neige avec une pincée de sel. Les incorporer à l'appareil. Verser dans un petit moule et enfourner 30 minutes.
La texture moelleuse est très agréable et le parfum de la rose suffit à faire voyager en dégustant ce gâteau !

dimanche 5 avril 2009

Le grain de sel de la Demoiselle # 3

La Demoiselle n'a plus très envie de cuisiner en ce moment mais elle a encore, pour mon plus grand plaisir, le goût de se caler contre moi pour que l'on lise ensemble de belles histoires.
Un Appétit de Reine de Rosalinde Bonnet, publié aux éditions Des Idées & des Hommes Jeunesse est recommandé pour les enfants à partir de 5 ans mais, à bientôt 3 ans et demi, la Demoiselle aime déjà beaucoup ce joli livre à l'histoire et aux dessins rigolos.
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Alors que la vie s'écoule paisiblement au royaume, la reine se réveille un beau matin avec une faim de loup et elle se met à dévorer tout ce qui lui passe sous la main. Plus les jours passent, plus elle mange et elle se met alors à grossir, grossir, grossir ... Désemparé, le roi fait tout ce qui est en son pouvoir pour aider son épouse à retrouver un appétit modéré mais la volonté de la reine l'emporte à chaque fois.
Une nuit que la reine se lamentait d'avoir très mal au ventre, le roi P1110857 entendit soudain un drôle de "toc toc toc" ... et trois petits princes sortirent du ventre de la reine alitée ! C'était donc ça la cause de ces fringales et de ce corps qui prenait tant d'ampleur !

L'histoire est menée sur un rythme haletant (pour un enfant) et aborde la grossesse d'une manière originale car en en présentant des aspects a priori peu agréables (la prise de poids qui rend difficile tout mouvement, les douleurs, les humeurs de la maman, l'impuissance du papa ...). Elle a également permis à la Demoiselle de dédramatiser l'alitement que j'ai subi (et elle aussi, de fait) quand j'étais enceinte de sa petite sœur. : si même une reine en vient à rester couchée, il n'était plus étonnant qu'une maman subisse le même sort ! Rosalinde Bonnet apporte ainsi sur un ton léger des réponses aux questions parfois inquiètes des enfants.
Le graphisme épuré et tout en rondeur ainsi que la prédominance des tons violet et fuchsia ajoutent de la douceur à ce joli album.

jeudi 2 avril 2009

Ode II aux spéculos


Le petit gâteau du grand nord est encore à l'honneur pour cette nouvelle recette de tiramisu aux spéculos qui a remporté un franc succès le week end dernier.
Pour 6 verrines.
Mélanger deux jaunes d'œufs avec 40 grammes de sucre et 250 grammes de mascarpone. Battre deux blancs d'œufs en neige et les incorporer délicatement à l'appareil. Remplir à demi un bol de café chaud. Briser des spéculos en 8 (en tout, j'ai utilisé 8 spéculos par verrine mais on peut en mettre davantage !). Déposer les morceaux dans une cuillère à soupe et les tremper brièvement dans le café chaud. Disposer les morceaux de spéculos imbibés de café au fond des verrines. Recouvrir d'une couche de crème. Ajouter une nouvelle couche de spéculos au café puis une de crème. Saupoudrer de cacao en poudre non sucré.
Réserver au réfrigérateur 4 heures avant de déguster.

Ode I aux spéculos


La petite famille entretient un lien tout particulier avec la Belgique et il y a notamment toujours plusieurs paquets de spéculos dans le placard à provisions car le seul parfum de ce petit gâteau nous fait voyager. Même la Mini Rikiki a droit à ses deux spéculos au goûter ! Il était donc temps que La Cuisinière Aux Deux Mains Gauches s'essaye à la pâte à tartiner aux spéculos, d'autant qu'il n'y a rien de plus facile à réaliser !
Pour 2 pots.
Faire chauffer 40 cl de lait concentré non sucré. Réduire en miettes 250 grammes de spéculos et les mélanger au lait hors du feu. Verser dans les pots. Fermer les pots et les laisser refroidir à température ambiante avant de les mettre au réfrigérateur au moins 4 heures pour que la pâte durcisse.
Certes, la texture tient plus de la crème que de la pâte à tartiner mais l'avantage est qu'il n'y a pas de beurre !