"Sous ses yeux, une nouvelle réalité s'incarnait, chassant l'autre. Le temps s'étirait, ralentissait sa course. Il ne percevait plus que les battements de son cœur. L'homme qui avait terrassé des géants durant toutes ces années était désormais un lilliputien. "
C'est mon ami Olives qui m'a offert ce livre et je l'en remercie doublement car sans lui je n'aurais sans doute jamais acheté de roman de Dan Brown, trop suspicieuse que je suis (à tort ?) face aux grands succès de librairie alors que finalement j'ai passé un agréable moment de lecture à me laisser embarquer dans ce thriller efficace. Merci Olives pour cette leçon sur les a priori littéraires !
Forteresse Digitale est le premier roman de Dan Brown et le premier que je lis de cet auteur.
Susan Fletcher est une cryptanalyste de génie qui travaille pour la NSA, agence chargée d'intercepter et de décrypter tous les messages concernant les Etats-Unis afin de déjouer d'éventuels attentats. Alors qu'elle s'apprête à passer un agréable week end avec David, l'homme qu'elle aime, ce dernier est appelé pour une étrange mission en Espagne tandis qu'elle-même est invitée à se rendre immédiatement à son travail par son chef. L'impensable s'est en effet produit : TRANSLTR, ingénieux ordinateur capable en un rien de temps de décrypter les messages les plus complexes, tourne à plein régime depuis des heures sans parvenir à déchiffrer un nouveau code inviolable envoyé par un talentueux informaticien qui se bat pour que la NSA révèle ses secrets au grand public. Commence alors un véritable jeu de pistes à rebondissements avec moult trahisons, tromperies, faux semblants et suspens. Susan et David vont œuvrer de concert sans le savoir et au péril de leur vie pour dénouer cette intrigue et ainsi préserver la sécurité de leur pays.
Certes les personnages sont caricaturaux (Susan et David sont beaux, brillants, honnêtes quand d'autres souffrent de difformités physiques ou ont des personnalités équivoques), certes les situations sont machiavéliques (les bons qui ne font que le Bien s'opposent aux méchants qui ne font que le Mal), certes le final est digne des films à grand spectacle américains, mais ce roman n'est pas que cela. Outre une structure polyphonique qui fait alterner les chapitres centrés sur Susan avec ceux centrés sur David et qui opère ainsi sans cesse des ruptures dans le récit, rendant la lecture haletante, les rebondissements sont pour la plupart imprévisibles donc efficaces. Le lecteur est alors entraîné dans une course effrénée qui ne lui donne pas du tout envie de poser le livre.
Par ailleurs, ce roman pose de vraies questions : la primauté de la sécurité d'une nation justifie-t-elle la négation des libertés individuelles ? L'allégeance à son pays impose-t-elle le renoncement de soi ? Certains passages du récit m'ont renvoyée au débat actuel sur la loi Hadopi 2 : jusqu'où va la liberté de chacun quand nos moindres actions sur internet peuvent être surveillées ?
En somme, plusieurs niveaux de lecture sont possibles et c'est là tout l'intérêt de ce roman très américain mais qui n'est pas forcément que cela.
Forteresse Digitale est le premier roman de Dan Brown et le premier que je lis de cet auteur.
Susan Fletcher est une cryptanalyste de génie qui travaille pour la NSA, agence chargée d'intercepter et de décrypter tous les messages concernant les Etats-Unis afin de déjouer d'éventuels attentats. Alors qu'elle s'apprête à passer un agréable week end avec David, l'homme qu'elle aime, ce dernier est appelé pour une étrange mission en Espagne tandis qu'elle-même est invitée à se rendre immédiatement à son travail par son chef. L'impensable s'est en effet produit : TRANSLTR, ingénieux ordinateur capable en un rien de temps de décrypter les messages les plus complexes, tourne à plein régime depuis des heures sans parvenir à déchiffrer un nouveau code inviolable envoyé par un talentueux informaticien qui se bat pour que la NSA révèle ses secrets au grand public. Commence alors un véritable jeu de pistes à rebondissements avec moult trahisons, tromperies, faux semblants et suspens. Susan et David vont œuvrer de concert sans le savoir et au péril de leur vie pour dénouer cette intrigue et ainsi préserver la sécurité de leur pays.
Certes les personnages sont caricaturaux (Susan et David sont beaux, brillants, honnêtes quand d'autres souffrent de difformités physiques ou ont des personnalités équivoques), certes les situations sont machiavéliques (les bons qui ne font que le Bien s'opposent aux méchants qui ne font que le Mal), certes le final est digne des films à grand spectacle américains, mais ce roman n'est pas que cela. Outre une structure polyphonique qui fait alterner les chapitres centrés sur Susan avec ceux centrés sur David et qui opère ainsi sans cesse des ruptures dans le récit, rendant la lecture haletante, les rebondissements sont pour la plupart imprévisibles donc efficaces. Le lecteur est alors entraîné dans une course effrénée qui ne lui donne pas du tout envie de poser le livre.
Par ailleurs, ce roman pose de vraies questions : la primauté de la sécurité d'une nation justifie-t-elle la négation des libertés individuelles ? L'allégeance à son pays impose-t-elle le renoncement de soi ? Certains passages du récit m'ont renvoyée au débat actuel sur la loi Hadopi 2 : jusqu'où va la liberté de chacun quand nos moindres actions sur internet peuvent être surveillées ?
En somme, plusieurs niveaux de lecture sont possibles et c'est là tout l'intérêt de ce roman très américain mais qui n'est pas forcément que cela.
Un thriller efficace !
6 commentaires:
Oui, je te rejoins ! C'est à chaque fois des histoires efficaces !
J'aime bien en lire un l'été, au bord de la piscine. ;)
@ Leil : Tu as raison, c'est très distrayant. Bisous !
Très heureux que ce livre t'ai plu !
Bisous !
Bof j'ai lu ses deux succès et j'avoue ne plus avoir envie de retenter.
@ Olives : encore merci !
@ Stephie : c'est le seul livre que j'ai lu de lui alors je n'en suis pas à l'overdose !
Dan Brown? Je passe...
Je n'accroche pas du tout à son univers. Da Vinci Code a presque été une "souffrance"!
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