Quand la semaine commence avec une nuque tendue et douloureuse, je sais que les jours suivants seront chagrins, que les nuits seront longues à regarder le plafond les yeux grand ouverts, à écouter toute cette pluie qui tombe. La semaine a été longue, de fait, et je suis encore surprise de me découvrir le cœur si près de la gorge dans ces moments-là. Comme si je ne le savais pas.
Pour les petites demoiselles aussi la reprise a été difficile. Plus leurs journées se passent sans heurt, plus leurs retours à la maison tard le soir, trop tard pour elles, est douloureux. Tant de sagesse et d'attention à l'école qui se transforment en cris qu'on ne contient plus, en besoin de sortir en vrac toutes les émotions accumulées dans de si petits corps, en incompréhension des ces séparations trop longues pour elles.
Alors, pour les apaiser, et parce que dans ces moments-là tout mot est inutile, ne reste qu'une main, la plus douce possible, la plus chaude aussi, posée sur leurs nuques. Une main qui tente de dire les pensées envolées vers elles même et surtout quand je ne suis pas là. Une main qui dit le remords quand à leurs cris de fatigue je joins les miens d'impuissance, même si je sais que c'est la pire des choses à faire. Une main qui dit ça ira mieux demain. Demain, justement, on ne se quittera pas.
8 commentaires:
C'est très beau. ♥
Leil a raison.
Beau week-end en famille!
Je te retrouve...
C'est un magnifique texte, Eloah ! Très émouvant.
Bon week-end ;-)
C'est très émouvant Eloah, et si vrai!
@ toutes : j'ai du mal à vous répondre sur des billets un peu intimes comme celui-ci mais sachez que vos petits mots me touchent toujours.
C'est très vrai ce que tu racontes, on le ressent toutes je crois.
Great posst thankyou
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