"J'ai reçu ce matin une lettre de George ... Il dit que Corfou est merveilleux. Pourquoi ne pas partir pour la Grèce ?
- Oui, mon chéri, si tu veux, dit Mère dans un moment inattention.
- Quand ? demanda Larry, assez surpris de cette approbation.
S'avisant qu'elle avait commis une erreur tactique, Mère posa sur ses genoux les Recettes faciles d'après Rajputana."
- Oui, mon chéri, si tu veux, dit Mère dans un moment inattention.
- Quand ? demanda Larry, assez surpris de cette approbation.
S'avisant qu'elle avait commis une erreur tactique, Mère posa sur ses genoux les Recettes faciles d'après Rajputana."
La troisième session de notre défi arrive à son terme aujourd'hui avec la publication des billets sur nos lectures surprises ! Pour ma part, j'ai reçu pour cette fois un livre que j'attendais car il s'annonçait plutôt surprenant et je n'ai pas été déçue car, en effet, Ma Famille et autres animaux est un livre hors du commun.
Le narrateur, Gerry, a environ 10 ans quand sa famille décide de quitter la pluvieuse Angleterre pour des terres au climat plus clément : Corfou. Ce ne serait pas extraordinaire si les choses ne s'étaient pas passées telles que dans la citation que j'ai placée en ouverture à ce billet : sur un coup de tête, presque comme on fait un pari ! Le lecteur se rend vite compte que cette famille est particulière, loufoque (même le chien, Roger !) et attachante. Le narrateur nous invite à découvrir la Grèce avec les siens et en effet on s'y croirait tant les descriptions sont fouillées.
Le récit alterne entre vie de famille déjantée et passion grandissante de Gerry pour la zoologie, notamment l'entomologie. Farceur et fantaisiste, l'enfant est à l'origine de bien des déboires et des incidents qui lassent ses frère et sœurs mais amusent le lecteur, comme le fait de loger une maman scorpion avec ses petits dans une boîte d'allumettes qu'il oublie aussitôt sur la cheminée et dont son frère va se servir sans se douter de rien. Sa vie d'enfant n'est cependant pas toujours rêvée car sa mère s'obstine à vouloir lui trouver un précepteur qui le fasse étudier, ce qui ne lui plaît guère, et il en verra défiler plusieurs.
Ce récit autobiographique est à la fois dépaysant et amusant. J'ai cependant eu du mal avec les pages consacrées à l'entomologie et j'avoue avoir préféré picorer des anecdotes ici et là : j'ai trouvé que ce livre se prête bien à la lecture de chapitres isolés, sans forcément suivre l'ordre chronologique, j'ai d'ailleurs ainsi lu certains passages deux fois ! C'est donc un livre qui invite à une lecture buissonnière. La prose de Gerald Durrell est littéraire, jolie, imagée et elle contribue grandement au plaisir de la lecture. Elle est également très précise, documentée voire scientifique. Merci pour cette drôle de découverte !
Le narrateur, Gerry, a environ 10 ans quand sa famille décide de quitter la pluvieuse Angleterre pour des terres au climat plus clément : Corfou. Ce ne serait pas extraordinaire si les choses ne s'étaient pas passées telles que dans la citation que j'ai placée en ouverture à ce billet : sur un coup de tête, presque comme on fait un pari ! Le lecteur se rend vite compte que cette famille est particulière, loufoque (même le chien, Roger !) et attachante. Le narrateur nous invite à découvrir la Grèce avec les siens et en effet on s'y croirait tant les descriptions sont fouillées.
Le récit alterne entre vie de famille déjantée et passion grandissante de Gerry pour la zoologie, notamment l'entomologie. Farceur et fantaisiste, l'enfant est à l'origine de bien des déboires et des incidents qui lassent ses frère et sœurs mais amusent le lecteur, comme le fait de loger une maman scorpion avec ses petits dans une boîte d'allumettes qu'il oublie aussitôt sur la cheminée et dont son frère va se servir sans se douter de rien. Sa vie d'enfant n'est cependant pas toujours rêvée car sa mère s'obstine à vouloir lui trouver un précepteur qui le fasse étudier, ce qui ne lui plaît guère, et il en verra défiler plusieurs.
Ce récit autobiographique est à la fois dépaysant et amusant. J'ai cependant eu du mal avec les pages consacrées à l'entomologie et j'avoue avoir préféré picorer des anecdotes ici et là : j'ai trouvé que ce livre se prête bien à la lecture de chapitres isolés, sans forcément suivre l'ordre chronologique, j'ai d'ailleurs ainsi lu certains passages deux fois ! C'est donc un livre qui invite à une lecture buissonnière. La prose de Gerald Durrell est littéraire, jolie, imagée et elle contribue grandement au plaisir de la lecture. Elle est également très précise, documentée voire scientifique. Merci pour cette drôle de découverte !
6 commentaires:
Je crois que c'est l'oeuvre qui m'intrigue le plus dans les six proposées!
Ce que tu dis de ce livre est très juste!
Bisous...
J'ai hâte de le recevoir pour me faire mon avis !
@ Sarah : c'était pareil pour moi !
@ Dan : merci !
@ Gio : ça ne devrait pas tarder !
Ton billet est bien tourné et donne envie de retourner à Corfou!
Quelle excellente idée que cette chaîne ! Lire les différents billets sur les 6 romans, c'est vraiment sympa. Décidément, encore merci Eloah !
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