"Je suis fascinée par le caractère immatériel des mots : eux, ils ne sortent pas d'un tube de gouache ou d'un morceau de glaise ou encore de dessins qui deviendront des ponts (...). Ils sont immatériels, et pourtant ils ont plus de pouvoir à mes yeux que n'importe quel geste. Ils naissent d'une idée, d'une pensée, d'une observation quelconque de la nature ou d'une rue, d'un immeuble, d'un visage, ils naissent d'une gifle ou d'un orgasme et hop ... ils peuvent changer le monde pour nous. Ou du moins notre façon de le regarder."
Pour la deuxième fois, j'ai été sollicitée par Suzanne de pour découvrir un roman dont j'ignorais tout jusqu'à lors et j'ai accepté avec grand plaisir !
Divorcée et lasse de son métier qui la fait courir d'avion en avion, Emma décide de changer de vie et de réaliser son rêve : ouvrir une librairie salon de thé spécialisée en romans d'amour. Alors qu'elle se consacre toute entière à sa boutique, elle retrouve, au hasard d'un livre, les coordonnées de Federico, son amour de jeunesse, qui est entré dans sa librairie mais n'a pas osé l'aborder. Emma vivant à Milan, Federico à New York, une relation épistolaire leur permet de renouer le lien qui les unissait 30 ans plus tôt et d'abolir le temps. Ils se racontent l'un à l'autre puis décident de se retrouver l'espace de quelques jours à Belle-Ile-En-Mer et cette escapade deviendra un rituel annuel qui consacrera leur amour retrouvé.
Tous les ingrédients y étaient pour que je me laisse embarquer par cette histoire mais je suis malheureusement restée à quai. Dès le début, j'ai été déçue du choix de l'auteur d'accorder si peu de place à la décision d'Emma de changer de vie, à ce qu'elle pouvait ressentir en entreprenant un tel projet, à ses espoirs, à ses doutes, puis au bouleversement que ce doit être de retrouver par hasard son amour de jeunesse tant d'années plus tard. J'ai ainsi beaucoup regretté qu'en quelques pages tous ces moments si romanesques soient balayés ! Je me suis néanmoins accrochée à ma lecture, espérant alors que la correspondance entre les deux personnages se révèlerait riche, tourbillonnante, émouvante ... mais non, je n'ai pas aimé le style que j'ai trouvé artificiel, en me demandant si c'était dû à la traduction ou pas.
En somme, il m'est arrivé ce que je redoutais un peu depuis que j'ai ouvert l'horizon de ce blog à la littérature : un livre qui me tombe des mains et que je ne peux donner envie de lire. Alors puisque l'objet premier de ce blog est de partager de petits bonheurs, voici deux liens qui vous donneront peut-être davantage envie de découvrir à votre tour ce roman : le Potinoir de Doriane et les Livres de Virginie.
Merci à Suzanne et aux Presses de la Cité sans qui je n'aurais pas découvert cet auteur car ce rendez-vous manqué m'a donné très envie de lire autre chose de Paola Calvetti afn de ne pas rester sur cette déception.
Divorcée et lasse de son métier qui la fait courir d'avion en avion, Emma décide de changer de vie et de réaliser son rêve : ouvrir une librairie salon de thé spécialisée en romans d'amour. Alors qu'elle se consacre toute entière à sa boutique, elle retrouve, au hasard d'un livre, les coordonnées de Federico, son amour de jeunesse, qui est entré dans sa librairie mais n'a pas osé l'aborder. Emma vivant à Milan, Federico à New York, une relation épistolaire leur permet de renouer le lien qui les unissait 30 ans plus tôt et d'abolir le temps. Ils se racontent l'un à l'autre puis décident de se retrouver l'espace de quelques jours à Belle-Ile-En-Mer et cette escapade deviendra un rituel annuel qui consacrera leur amour retrouvé.
Tous les ingrédients y étaient pour que je me laisse embarquer par cette histoire mais je suis malheureusement restée à quai. Dès le début, j'ai été déçue du choix de l'auteur d'accorder si peu de place à la décision d'Emma de changer de vie, à ce qu'elle pouvait ressentir en entreprenant un tel projet, à ses espoirs, à ses doutes, puis au bouleversement que ce doit être de retrouver par hasard son amour de jeunesse tant d'années plus tard. J'ai ainsi beaucoup regretté qu'en quelques pages tous ces moments si romanesques soient balayés ! Je me suis néanmoins accrochée à ma lecture, espérant alors que la correspondance entre les deux personnages se révèlerait riche, tourbillonnante, émouvante ... mais non, je n'ai pas aimé le style que j'ai trouvé artificiel, en me demandant si c'était dû à la traduction ou pas.
En somme, il m'est arrivé ce que je redoutais un peu depuis que j'ai ouvert l'horizon de ce blog à la littérature : un livre qui me tombe des mains et que je ne peux donner envie de lire. Alors puisque l'objet premier de ce blog est de partager de petits bonheurs, voici deux liens qui vous donneront peut-être davantage envie de découvrir à votre tour ce roman : le Potinoir de Doriane et les Livres de Virginie.
Merci à Suzanne et aux Presses de la Cité sans qui je n'aurais pas découvert cet auteur car ce rendez-vous manqué m'a donné très envie de lire autre chose de Paola Calvetti afn de ne pas rester sur cette déception.
Un roman épistolaire qui part à la (con)quête de l'amour
5 commentaires:
Cela arrive, et c'est aussi utile de montrer et de dire qu'on peut passer à côté de l'histoire d'un livre.
Je l'ai aussi reçu et ce livre ne semble pas plaire à grand monde. Du coup, je retarde sa lecture...
@ Leil : oui, tu as raison, mais je n'aime pas ce sentiment !
@ Stephie : je ne veux surtout pas t'influencer !! C'est d'ailleurs pour cette raison que je m'interdis toujours de lire les critiques des autres avant de lire moi-même car j'aime rester "neuve" devant un livre. Par ailleurs, je me demande dans quelle mesure je ne suis pas responsable de cette déception car en lisant la 4è de couverture je m'étais inventé un autre roman et, forcément, j'ai été déçue.
Bon, il n'a décidément pas bonne presse ce roman... Je n'ai donc aucun regret à ce que Chez les filles ne me l'ait pas proposé...
@ Alwenn : à nouveau, ce n'est que mon humble opinion. Tu en aurais peut-être une différente !
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